La régularité est sa fierté

12/05/2021
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En juillet dernier, Fatsah Amhgar nous faisait partager sa joie de servir de sparring partner aux Stéphanois avant leur finale de Coupe de France contre Paris. Demain soir, l'entraîneur de Rumilly-Vallières (N2) tentera à son tour de décocher son billet pour le Stade de France. Avant de défier la grosse armada monégasque, ce ligérien fan des Verts s'est confié au Dauphiné Libéré. Extraits.

"Très jeune, j’avais été repéré par l’Olympique de Saint-Etienne qui était un bon club formateur. Mais mon père préférait que je reste dans le club du coin. C’était une barrière. On avait aussi des difficultés financières, on n’avait pas de voiture donc ça explique aussi les choses. J’avais fait une super saison à L’Etrat, quand j’avais 21 ans, on était en R1. Je m’étais fait connaître. On était partenaire de Saint-Etienne, le président m’avait dit de rester un an de plus et que j’aurai ma chance à Saint-Etienne. Mais j’ai fait un mauvais choix et je suis parti. Mais je n’avais pas le caractère, j’étais assez effacé, je restais un peu dans mon coin. 

Je suis travailleur et exigeant avant tout, avec moi-même et les joueurs. L’aspect tactique est très important aussi pour moi. Je m’y suis intéressé au fur et à mesure, c’est un domaine qui m’intéresse beaucoup, j’aime chercher le détail. Au niveau du jeu, j’aime un jeu tourné vers l’avant, offensif, où on va essayer de ressortir proprement de derrière quand c’est possible, tout en mesurant les risques. Un jeu qui va plaire aux spectateurs. J’aime Mourinho pour le charisme, Klopp pour la gestion humaine, Guardiola pour la philosophie de jeu et le fin tacticien qu’il est. Sinon, j’ai pris un peu de tous les coachs que j’ai connus et j’y ai mis ma patte.

J'ai connu sept accessions. Ma fierté, c’est la régularité. Monter avec plusieurs clubs, c’est encore plus appréciable. Ça récompense le travail. Ma passion du foot dépasse le stade de la passion (sic). C’est ma vie. J’ai cette exigence, je déteste perdre. J’ai la soif de victoires et ça demande beaucoup de minutie dans le travail. Ça prend beaucoup de temps, dans l’analyse de l’adversaire notamment. Quand on a match le samedi, je ne passe pas le dimanche en famille, je vais voir des matchs, des adversaires. Et il faut aussi de la compétence je pense. Je gagne aussi en expérience aussi car ça fait un moment que j’entraîne (12 ans) même si je reste un jeune coach.

Le travail d’un coach et sa compétence, on les voit à travers des montées en championnat car c’est un marathon. Selon moi, c’est plus compliqué. Ça dure dix mois, c’est une remise en question semaine après semaine. La fierté de la Coupe de France, c’est l’aventure humaine, les émotions car chaque match est une finale. C’est particulier mais c’est à vivre. Individuellement et collectivement, ça nous a fait progresser. J’avais fait un 32e en tant que joueur contre une Ligue 2, c’était déjà quelque chose. Alors là… Mais, si le championnat avait continué, je ne pense pas qu’on aurait réussi à faire ça, avec des mecs qui bossent. ça aurait été trop compliqué."

 

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