Stassin impressionné par notre passion
12/09/2024
Lucas Stassin a accordé sa première interview d'avant-centre stéphanois au quotidien belge La DH Les Sports+. Extraits.
Westerlo avait fixé un prix élevé pour mon transfert, tout s'est emballé lors des derniers jours du mercato. Il y a eu d'abord Sunderland. Saint-Étienne est arrivé un peu après. J'ai d'abord réfléchi à l'offre anglaise. La D2 là-bas est un très bon championnat mais il était difficile de voir si Sunderland allait pouvoir jouer la tête. L'ambition est d'atteindre la Premier League mais c'était un risque. À Saint-Étienne, c'était la Ligue 1 assurée et j'ai directement aimé le discours des dirigeants.
Dès le premier appel en visioconférence, ils m'ont montré plein de statistiques de mes matchs. Ils m'ont expliqué que j'étais très efficace par rapport à mes buts attendus. Ils m'ont aussi précisé que mes premiers matchs à Westerlo n'étaient pas bons mais que je m'étais très vite amélioré. Ce qui montrait une marge de progression qui n'est pas finie, selon eux. J'ai senti que l'envie de m'avoir était grande.
Pourquoi Saint-Etienne m'a pris après analyse des datas alors qu'Anderlecht m'a laissé partir à cause de datas insuffisantes ? Parce que les deux clubs ne se basent pas sur les mêmes datas. À Saint-Étienne, c'était axé sur la finition. À Anderlecht, on m'expliquait que c'était trop faible en termes de courses et de volume de jeu. J'ai beaucoup progressé dans mes courses à Westerlo. Là-bas, j'ai compris que je devais travailler plus si je voulais être un footballeur professionnel accompli.
La réputation de fainéant qu'on me faisait dans les coulissesà Anderlecht ? Quand j'étais sur le terrain, je mettais des buts, comme on l'attendait de moi. Je n'étais pas le meilleur à l'entraînement la semaine mais je prestais en match. Je connais des joueurs qui font l'inverse, je préfère ma situation. Je reçois régulièrement des messages de supporters d'Anderlecht qui disent regretter mon départ, cela me fait chaud au cœur. Je vais d'ailleurs peut-être essayer de rentrer pour assister à Anderlecht - Westerlo samedi.
Westrelo a été très clair et honnête avec moi : on veut te garder mais Saint-Étienne a fait une offre qu'on ne peut pas refuser, à toi de voir. Si tu restes, on sera très heureux mais on ne t'empêchera pas de partir non plus. Le seul truc, c'est que Westerlo n'a accepté l'offre que dans la nuit avant la dernière journée du mercato. C'est mon père qui m'a réveillé en disant qu'on devait partir en vitesse à Saint-Étienne pour tout régler là-bas. C'était une journée agitée.
Je deviens l'un des plus gros transferts de l'histoire de l'ASSE, le club me l'a expliqué. C'est un beau signe de confiance mais ça ajoute de la pression aussi. C'est ce que je recherche en faisant ce gros pas en avant. Je veux apprendre à gérer cela dans un club historique en France. Je me suis intéressé à l'histoire et c'est impressionnant. Il y a eu énormément de grands joueurs ici. Les poteaux carrés, si ça me parle ? Euh, ça ne me dit rien. Ah si, c'est en finale européenne avec un ballon qui est ressorti mais qui sera entré si les poteaux avaient été ronds, c'est ça ?
On dit que Saint-Etienne est une ville moche ? Je sais que c'est la réputation de la ville mais ça ne m'a pas frappé. Vous savez, quand on a vécu un an à Westerlo, plus rien n'est moche (rires). J'ai surtout découvert une ville qui est à fond derrière son club. Je n'ai pas encore porté le maillot mais on me reconnaît déjà partout en rue. Cette passion est impressionnante. Je voulais reprendre mon numéro 76 fétiche mais la Ligue française n'est pas aussi permissive qu'en Pro League pour les numéros. Il ne restait pas beaucoup de choix et j'ai pris le 32, comme le préfixe pour la Belgique (rires).
C'est quelque chose qui est entré dans ma réflexion évidemment. Mais il y a toujours un risque à prendre quand tu fais un transfert. Il n'y a eu que trois matchs et on ne va pas juger trop vite. Les dirigeants m'ont aussi expliqué que l'actionnaire avait des moyens. S'il faut acheter en janvier, ce sera possible. J'ai été super bien accueilli au club, notamment par Dennis Appiah qui avait connu mon papa chez les U21 d'Anderlecht. J'ai senti une atmosphère familiale et c'est ce qu'il me fallait. On compte sur moi ici."

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