"Je suis quelqu'un de timide pour qui le foot, plus jeune, fut une échappatoire à l’école, que je n’aimais pas trop. Quand j'étais jeune, j'ai joué numéro 6, ailier, attaquant avant de me fixer à l'arrière à l’âge de 15 ans. Quand j'étais au centre de formation de football de Paris, l'Inter de Milan m'a contacté mais j'ai rejoint l'ASSE parce que je n’étais pas prêt à partir si tôt à l’étranger. Parce que mon père était aussi un fan des Verts et de leur ferveur, c’était un rêve. Il m’avait parlé de Rocheteau, de leur épopée et quand j’y ai signé, c’était une fierté.
En jeunes, on préparait vraiment les matches contre l'Olympique Lyonnais comme des finales de Coupe du monde. Mais la seule fois que j’ai joué un derby en pro, ça s’était très mal passé : on en avait pris cinq à la maison, ça avait vraiment été compliqué pendant deux mois au club, derrière. Maintenant que je porte les couleurs de Brest, ce n’est plus comme avant pour moi d'affronter les Lyonnais."