Baysse ne lâche rien

13/12/2020
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L'ancien défenseur stéphanois Paul Baysse, qui retrouvera Galette cet après-midi à Lille puis les Verts mercredi à Bordeaux, est à l'honneur aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

"Son parcours sinueux a été marqué par deux ruptures des ligaments croisés (janvier et août 2013), une fin de contrat pas très heureuse sur la Côte d'Azur, où il s'était imposé et, surtout, 530 jours sans disputer le moindre match officiel avec Bordeaux. Un chiffre qui laisse sur les fesses son directeur sportif Alain Roche, de retour en août également : "C'est admirable ce qu'il fait. Personne ne peut lui enlever cet état d'esprit, il est irréprochable et toujours positif."

Il a bousculé la hiérarchie et le voilà titulaire, avec le numéro 24, dans le onze de Gasset. Le préparateur physique Éric Bédouet est "très heureux pour Paul, comme tous. J'admire ce garçon car c'est quelqu'un de bien dans la vie. Quand je l'entraînais en marge du groupe pro, il ne disait rien. Tout entraîneur rêve d'avoir ce type de joueur". Jocelyn Gourvennec l'avait recruté en janvier 2018 car il avait "décidé de replacer Toulalan au milieu de terrain. J'avais donc besoin d'un défenseur central comme Paul, intelligent, bon dans l'anticipation et la lecture du jeu. Paul nous a fait beaucoup de bien."

"Il n'est pas du genre à crier, explique son ancien agent, David Wantier. Plutôt que de s'en prendre à son entraîneur, il préfère lui montrer qu'il se trompe. Et apparemment, ils se sont trompés". "C'était tellement bizarre, curieux, qu'il ne comprenait pas, se souvient Bédouet. Alors il s'est réfugié dans le travail. Neuf joueurs sur dix auraient arrêté depuis longtemps. Lui s'est inscrit dans une durée longue car il avait envie de rester à Bordeaux."

À 100 000 euros mensuels, ont grincé certains, c'est normal, mais on en connaît avec des salaires supérieurs qui ont pleuré après un match et demi sur le banc. "C'est lié à son parcours, insiste Wantier. Rien ne lui a été donné facilement mais il s'est toujours battu". "Et il est toujours revenu", admire Gourvennec, qui le voit "comme un exemple car il est toujours resté digne".

Maxime Le Marchand, son camarade de défense centrale à Nice, peut en parler : "Avant son arrivée à Nice, je savais qu'il s'était fait deux fois les croisés. Je le connaissais malheureusement pour ça. Mais j'ai découvert un défenseur très rugueux qui ne lâchait rien, avec une superbe mentalité. Dès les premiers entraînements, on a discuté et il m'a dit : "Moi, ma qualité, c'est de ne jamais lâcher." Un an après son arrivée, il devenait capitaine des Aiglons "et cela coulait de source, selon le défenseur de Fulham. Il était très positif, utilisait les bons mots pour replacer, encourager."

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