Elu pépite du mois d'août en L2, Luan Gadegbeku s'est confié sur le compte instagram de la Ligue 2. 

"Mon père faisait du foot, mon grand-frère aussi faisait du foot, donc j'ai grandi un peu dans ce milieu-là. Après, j'ai commencé à l'école, au City Street avec mes amis. Puis après, je me suis inscrit au foot à l'âge de 6 ans au club du FC Fleury 91. Franchement, j'ai joué de U6 jusqu'à U15 et ensuite j'ai rejoint l'ASSE en U16. J'ai signé quand j'étais en U12. À cause de mon âge, je n'ai pu rejoindre le club qu'à partir des U16.

Maintenant, je me lève le matin, je viens directement au centre d'entraînement, je m'entraîne, ensuite il y a la séance de muscu, ensuite les soins. Après, on rentre et on se repose, parce que c'est des séances qui sont intenses. Ensuite, je prends soin de mon corps et je me repose. Si je ne me repose pas, après je suis plus sujet à me blesser. Par exemple, je parlais avec Dennis Appiah un jour et on parlait des étirements. Il me disait qu'il faut que je commence maintenant, parce que si je commence à l'âge de 28-29 ans, après ce serait un peu plus dur.

Il faut savoir que quand j'étais petit, j'étais un joueur qui aimait dribbler, qui aimait marquer des buts. J'ai toujours été milieu, mais j'étais plus milieu offensif. Après, au fur et à mesure, au fil des années, je suis redescendu plus au milieu. C'est vrai que le milieu terrain, ça a toujours été un poste que j'aime, parce que c'est un poste où tu fais le lien entre l'attaque et la défense.

Les joueurs qui m'ont inspiré ? Moi, j'ai grandi avec Lionel Messi, Neymar, des joueurs qui m'ont fait aimer, qui m'ont fait kiffer le football. Je prends des joueurs un peu plus modernes, comme Rodri, des joueurs dont je m'inspire. Quand j'étais petit, je faisais de la musique, je faisais de la batterie, du piano. Après, oui, c'est vrai que j'aime tout ce qui est musique et tout. J'ai arrêté, après j'aimerais bien un jour reprendre la batterie, pourquoi pas, parce que je suis quelqu'un qui aime ce qui est percussion.

Là, je suis souvent avec Nadir El Jamali. On a fait nos classes ensemble. Depuis qu'on est au centre, on est souvent ensemble. On joue ensemble, on traîne ensemble, on sort ensemble. Franchement, c'est une bonne personne et je pense qu'on se tire vers le haut. Quand on est arrivé au centre, on était dans la même chambre, on partageait nos rêves dans la chambre. Le fait de pouvoir jouer un équipe première avec lui, c'est bien, franchement, c'est un plaisir.

J'ai fait mes débuts en pro cette saison à Laval. Déjà, le fait d'être titulaire pour une première, il y en a beaucoup qui pourraient penser que c'est stressant, mais moi, je n'ai vraiment pas ressenti de stress. En fait, j'étais pressé de jouer, j'étais content. Et après, c'est vrai que quand je parlais avec mon père, ma mère, ils étaient contente. Donc franchement, c'est un plaisir. Franchement, j'ai eu du plaisir quand j'ai joué, en tout cas.

Mon premier match à Geoffroy-Guichard, c'était différent de Laval. J'ai ressenti l'atmosphère, c'était beaucoup plus bruyant. Et franchement, c'est une expérience que je souhaite à tout le monde. C'est un stade qui est mythique. Le fait de venir voir les matchs quand j'étais au centre de formation, de la tribune, de les jouer ensuite, c'est clair que je suis fier.

Ma plus grande joie dans le foot ? Je pense que c'est mon dernier match avec Fleury, en U16, quand on a gagné la Coupe de Paris. C'était un match qui a été symbolique, parce que c'était mon dernier, sachant que j'ai joué qu'à Fleury. Et la physionomie du match, en perdant 1-0, on met 2 buts à la fin. C'était vraiment l'un des meilleurs moments que j'ai passés sur le terrain.

Ma plus grosse déception, je pense que c'est l'année dernière, sachant qu'on devait jouer les playoffs en U19. Et malheureusement, on n'a pas pu les faire. Je sais que ça m'a beaucoup affecté, mon moral, parce que j'aurais bien aimé les faire. Voilà, il faut avancer.

Mes ambitions, c'est d'engager le maximum d'expérience, pouvoir profiter un maximum des opportunités que le coach me donnera. Et ensuite, c'est m'imposer dans cette équipe et marquer mon empreinte dans ce club."

Ayant joué 4 matches de L2 dont 2 en tant que titulaire (à Laval et Clermont), l'international U19 s'est blessé à la cheville il y a une semaine à l'entraînement. Après avoir raté les matches contre Reims et à Amiens, il sera encore forfait demain contre Guingamp et dans 8 jours à Montpellier. Il espère être remis sur pied le 18 octobre pour la réception du Mans.