Denoueix, 20 ans après

21/01/2021
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Encore moins bien classé que l'ASSE (16e) actuellement, le FC Nantes (17e) survolait la Ligue 1 il y a 20 ans. Sacré après avoir battu un Sainté déjà condamné à la relégation à l'époque, Reynald Denoueix rappelle dans Ouest-France l'importance de la formation. Claude Puel ne le contredira pas...

"22 des 27 joueurs acteurs du titre sont issus de la formation. Pour cette génération, ce titre de 2001, la chance qu’on a au club, c’est qu’on est le FC Nantes et que grâce à la formation, grâce à l’idée qui a été lancée par Arribas, ben voilà…. Il y en a qui se connaissent depuis 3 ans, 5 ans… Quand tu en as 7 ou 8 qui forment la base de l’équipe et qui sont là depuis un certain temps, ça aide énormément, ça change tout. Ce sont eux qui transmettent, ou du moins qui t’aident énormément à transmettre.

On discutait en permanence. On était tellement proches entre le centre de formation, les pros, avec Robert Budzynski. C’est tous les jours qu’on parlait des joueurs, de l’effectif. Il y a peu de temps, je me souviens d’une déclaration du président Kita qui a dit : "Ce n’est plus comme avant lorsqu’on se réunissait autour d’un café entre les responsables de la formation et celui des pros pour décider si un jeune allait être un pro ou pas." Mais ça n’a jamais été comme ça non plus ! On discutait en continu puisqu’on était dans le même vestiaire.

Par exemple, Toulalan, pendant 2-3 ans, Serge Le Dizet m’en parlait tous les jours. Moi, à la fin, je l’ai eu plusieurs fois à l’entraînement et dans le groupe peut-être pour un match de coupe. Donc, le jour où nous avions une réunion pour prendre des décisions, on avait déjà parlé 1000 fois de l’effectif, et particulièrement de ceux qui étaient en dessous. Ce n’est pas au début de la saison 2000-2001 que tout à coup, on a sorti un effectif du chapeau qui nous permet d’être champions.

Les scènes de liesse à la Beaujoire qui accompagnent notre sacre face à Saint-Etienne, le 12 mai 2001, l’envahissement de la pelouse ? Quelques mois après, un mec me demande si je me souviens. Je lui dis : non ! Il me dit que ce n’est pas possible… Quand ils sont rentrés sur le terrain, en deux temps trois mouvements, on s’est retrouvés étouffés. Quand tu es au milieu de la mêlée, tu n’es pas au-dessus, tu ne vois pas ce qui se passe (rires), ce qui t’empêche un peu de te rendre compte du moment car ce ne sont que quelques secondes, quelques minutes finalement d’une joie. Rentrer sur le terrain, c’est une explosion de joie. Tu es pris dans le tourbillon. Je n’ai pas revu les images. Je n’en ai pas eu l’envie particulière."

 

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