Sarra toujours vert
19/07/2020
Coulant une retraite heureuse entre son Pays basque natal et surtout Roanne (la ville de sa seconde épouse), Christian Sarramagna (68 ans) évoque des vertes années dans la Pravda du jour.
"Le joueur le plus fort avec lequel j'ai joué ? Michel Platini m'a le plus impressionné. J'ai eu ce plaisir et ce bonheur de jouer à ses côtés, en équipe de France. Le plus sympa ? Bernard Lacombe, avec qui je me trouvais au bataillon de Joinville. Tu peux l'appeler n'importe quand, il est toujours disponible. C'est une très belle personne et un raconteur d'histoires incroyable.
J'aurais bien aimé jouer dans le coeur du jeu. À Saint-Étienne, Jean-Michel Larqué jouait en numéro 10 et on n'avait pas envie de lui mettre cette concurrence. Je préparais la succession de Georges Bereta, je ne travaillais que dans ce cadre et, donc, on ne voyait que mes qualités d'ailier. En 1977, j'ai pourtant mis les trois buts de la finale aller du Championnat de France de D 3 au poste de numéro 10 contre Nantes.
Le meilleur souvenir de ma carrière ? Le premier restant toujours le plus marquant, c'est quand j'ai remporté le concours du jeune footballeur à Paris, en 1968. Pierre Garonnaire, le recruteur des Verts, est venu me dire :
"Tu viens d'où, petit ?
De Bayonne, m'sieur.
On joue au foot, là-bas ?" Deux ans après, je gagne la Coupe Gambardella face à l'OL de Lacombe et des frères Domenech. Et, l'aboutissement de tout ça, c'est la finale de Coupe d'Europe des clubs champions du 12 mai 1976.
Mon pire souvenir ? Ma double fracture ouverte tibia-péroné de la jambe droite à Geoffroy-Guichard juste avant la mi-temps contre Rouen, le 22 février 1978 (2-2). L'os sortait de la chaussette. Par réflexe, j'ai pris ma jambe et je l'ai remise dans l'axe. Jacques Santini l'a vu et s'est mis à vomir sur le terrain. À la pause, le président Roger Rocher entre dans le cabinet médical. J'étais de dos, il me tapote sur la tête, alors que la douleur était horrible, et me dit : "Écoute, Christian. Tu fais partie de la famille des Verts. Tu arrives en fin de contrat mais je te prolonge dès à présent d'un an, aux mêmes conditions, pour te permettre d'espérer rejouer." Grâce à lui, j'ai pu rejouer, un an après, puis entamer une carrière d'entraîneur. Cet instant est gravé dans ma tête. J'y pense tout le temps et, chaque fois que je croise Gérard, son fils aîné, je remercie encore le président Rocher à travers lui."

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