Loïc Perrin ne regrette rien
28/03/2022
Dans son livre Pour le plaisir paru le 17 mars dernier aux éditions Amphora, Jérémy Clément a recueilli le témoignage de son ami et ancien capitaine Loïc Perrin. Extraits.
"J’ai été formé au centre de l’ASSE et footballeur dans ce même club pendant 17 années. Je suis conscient qu’une carrière comme la mienne fait aujourd’hui figure d’exception dans le monde du football. J’ai eu une vie « normale », loin des transferts et des déménagements. Si j’avais dû intégrer un centre de formation loin de chez moi, je ne suis pas sûr que j’aurais pu tenir. Je suis admiratif devant tous ces joueurs qui sont partis de chez eux à 13 ou 14 ans et qui ont réussi. Il faut une sacrée force mentale. Je n’avais pas prévu de faire toute ma carrière à Sainté, je n’avais même pas imaginé cela possible. J’ai régulièrement été approché par d’autres clubs, mais je n’étais pas intéressé. Saint-Etienne suffisait à mon bonheur et me comblait sur tous les plans.
Cependant, j’ai failli quitter le groupe à deux reprises. Une première fois en 2010. Les Monégasques et moi sommes arrivés à un accord mais j’avais encore deux ans de contrat avec Saint-Etienne et les deux clubs n’ont pas trouvé d’accord sur mon indemnité de transfert. J’ai stoppé les négociations, il était inconcevable pour moi d’aller à la confrontation avec mon club formateur. En 2014, Arsenal est venu me faire une proposition. J’avais 29 ans, j’étais à l’apogée de ma carrière. Je m’étais toujours dit que si je quittais Sainté, ce serai pour passer un palier important. Arsenal, ça ne se refuse pas. C’est un autre joueur qui a finalement été retenu par le club londonien. Je ne regrette rien, les années Galtier ont été les plus belles de ma carrière et qui sait si ma famille se serait adaptée ou plu en Angleterre ?
J’étais et je suis toujours convaincu que pour être performant, il faut être bien dans sa vie privée. La cellule familiale est primordiale. J’ai eu la chance de choisir et d’être choisi par une femme qui ne suivait pas du tout le foot. Elle ne savait pas vraiment qui j’étais. Au fil des années, elle ne s’est pas beaucoup plus intéressée au foot. Elle venait assister aux matches pour moi, son détachement me convenait bien. Ma femme n’a jamais arrêté de travailler. Elle n’a pas un métier facile sur le plan psychologique. Elle travaille dans un service hospitalier et échange tous les jours avec des gens malades, de tout âge. Elle a appris à relativiser et à minimiser les petits tracas du quotidien qui semblent bien superficiels. Elle a fait entrer cette philosophie dans notre foyer et ça m’a beaucoup aidé face à la pression du métier de footballeur."

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