Ruffier encense Galtier

08/02/2023
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25 mois après son licenciement et 3 ans après son dernier match, Stéphane Ruffier revient pour la première fois sur ses vertes années pour encenser Galette dans le livre de Cyril Collot et Maxime Brigand Christophe Galtier, les marches du succès paru aujourd'hui aux aux éditions Marabout.

"Ma première rencontre avec Christophe en juillet 2011, ça a été assez simple. Il me dit : « Steph, si je t’appelle, c’est parce que j’ai deux grands objectifs. Le premier, c’est de ramener durablement l’ASSE sur le devant de la scène. Le second, c’est d’emmener le peuple vert au stade de France. Pour ça, j’ai besoin d’un grand gardien, et ce grand gardien, je veux que ce soit toi. Est-ce que tu veux relever le défi ? » Quand un coach te tient un discours comme ça, tu as naturellement envie de te donner pour lui, de faire des choses que tu ne ferais peut-être pas pour un autre. Je sens en plus très vite que Christophe ne me ment pas, qu’avec lui, aucun mot n’est jeté en l’air et ce qu’il te dit dans un moment comme ça, il le pense sincèrement. Dans mon cas, ça passe d’abord par une grande clarté au niveau de la hiérarchie. Dès ma présentation, il dissipe le flou : Stéphane Ruffier numéro un, point barre. Avec lui, les choses sont très claires, tout de suite !

Christophe est un entraîneur qui recherche avant tout la performance, qui est très pointilleux, et avec moi, il voulait tout simplement une chose : un gardien qui lui assure des points. Au final, je n’ai fait qu’une boulette : celle au Parc en août 2014. A la base, je ne dois venir que pour deux ans afin de réussir le défi fixé : emmener le peuple vert au stade de France. On réussit à le relever, mais finalement, malgré plusieurs offres et parce que l’AS Saint-Etienne m’a aussi parfois bloqué, je suis resté plus longtemps. Avec Christophe, notre relation a toujours été très forte parce qu’on partage des valeurs communes. Il est très honnête, ne triche pas, sait reconnaître ses erreurs, les corriger et possède aussi une qualité : c’est un coach qui aime sincèrement ses joueurs.

Il a presque parfois été un peu «papa poule » avec nous. Il s’est toujours intéressé à nos vies et a toujours tout fait pour que l’on soit dans les meilleures dispositions pour être performants. Je l’ai vu rencontrer les femmes de certains joueurs quand il sentait qu’ils n’allaient pas bien. C’est grâce à cette attention qu’il a réussi à développer un état d’esprit collectif fort. Tous les joueurs ont des ego très développés, mais lui a réussi à les « gommer » pour qu’on avance en meute, à réaliser une synergie de personnalités, et c’est un vrai tour de force. C’est un homme qui sait en emmener d’autres dans son sillage. Dans ma vie, je n’ai connu que deux entraîneurs comme ça : lui et Jean-Louis Gasset."

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