La chute des Rémois le met en émoi

25/03/2025
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L'ancien défenseur rémois Franck Signorino, qui n'avait pas réussi à transformer son essai d'une semaine à l'ASSE l'été 2009, décrypte dans L'Union la mauvaise dynamique du club champenois, qui reste sur une série de 15 matches sans succès en L1 et qui recevra les Verts lors de l'avant-dernière journée le samedi 10 mai à 21h00. Extraits.

"Reims était 4e après 7 journées. C'était une équipe bien en place, hyper solide individuellement et collectivement, avec un vrai projet de jeu. J'ai du mal à comprendre les raisons qui ont conduit à ce délitement. Mais je constate que Reims s'est séparé de cadres emblématiques et rassembleurs au plus mauvais moment. Je prends le cas d'Agbadou, le taulier de la défense parti juste avant le match à Saint-Etienne. C'était un joueur majeur et de ce que j'ai pu voir, c'était le "papa" des Africains du vestiaire. Je regrette aussi le départ de Munetsi, joueur charismatique s'il en est, guide de l'ombre au coeur du jeu, qui n'était certes pas le leader technique de l'équipe, mais qui représentait des valeurs humaines, sportives, morales et une capacité athlétique qui font défait aujourd'hui.

Ces joueurs ont certes été remplacés, mais par des jeunes étrangers en phase d'adaptation, forcément moins investis, qui découvrent la L1. C'est dans ce genre de situations que l'on découvre les limites d'un effectif trop hétéroclite. J'ai déjà vécu une longue période de disette lors de ma première saison rémoise. On n'avait pas réussi à gagner 14 matches de suite, Hubert Fournier était à 2 doigts de se faire virer mais il a sauvé sa tête en une mi-temps à Nancy. On était mené 1-0 et on a renversé le match. Un déclic car ensuite on a battu Paris, Lyon, Rennes et Brest. La révolte des cadres avait permis de fédérer les énergies, de provoquer la réussite et d'éviter le désastre programmé. A l'inverse, la saison où on est descendu alors qu'on avait 10 points d'avance sur Toulouse, les joueurs cadres n'ont pas joué leur rôle.

L'envie de bien faire doit obéir à une stratégie claire, basée sur le renforcement des fondamentaux. Sans ligne directrice, tu cours dans le vide. Il reste 8 matches et 24 points à prendre, et le calendrier de Reims n'est pas facile. Il commence par la réception de l'OM ce samedi. Si tu arrives à tenir tête à cette équipe, à déclencher le soutien total du public, ça peut lancer ton sprint. A Brest, le coach a donné des signes forts en écartant Teuma, en mettant Ito sur le banc et en misant sur les plus rigoureux, les plus combatifs, sur ceux qui respectent les consignes. Montpellier est quasivement condamné, le maintien va se jouer entre Reims, Sainté Le Havre voire Angers qui n'est pas encore à l'abri."

 

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