Lloris revient sur le 100e derby
30/06/2024
Dans son autobiographie Le monde entre les mains, parue il y a 3 semaines aux éditions Stock, Hugo Lloris revient sur l'inoubliable soirée du 25 septembre 2010.
"En arrivant à Lyon, on m’avait parlé de deux choses : le derby contre l’AS Saint-Etienne, avec la couleur verte à ne jamais porter en se rendant à l’entraînement et à éviter en ville, et la Ligue des Champions (…) Fin septembre 2010, après avoir perdu à Gerland le 100e derby sur un coup franc incroyable de Dimitri Payet, on avait glissé à la 18e place et vers la crise. Mais cette défaite ne m’a pas atteint de la même manière qu’elle l’aurait fait en temps normal. Trois jours avant ce derby, ma fille Anna-Rose est née à Tassin-la-Demi-Lune, au nord de Lyon, pas très loin de ma maison à Limonest. C’était un évènement immense et un très grand bonheur, qui m’ont aidé à relativiser."
L’actuel coéquipier de Denis Bouanga au Los Angeles FC rappelle que Claude Puel s’est fait virer à l’issue de cette saison-là alors que les banlieusards avaient arraché la 3e place lors de la dernière journée suite à un succès sur le Rocher synonyme de relégation pour l’AS Monaco, club cher au Castrais.
"Au fil des défaites, le public s’est retourné contre le coach. Ce sera un poids, une énergie négative qui planera au-dessus de nous pendant toute la saison. Claude Puel a tout donné, n’a jamais lâché alors qu’il a vécu des moments pénibles voire douloureux dans une atmosphère violente. J’ai gardé beaucoup d’estime pour lui, je n’ai rien à dire de mal à son sujet. Il croyait en moi, m'a donné mes premiers brassards, a contribué à ma construction. Avec lui, j’ai commencé à me rendre compte de la difficulté du poste d’entraîneur. (…) J’ai respecté sa résistance sous les flèches, les tags personnels sur les murs de la ville, l’hostilité du stade."
L’ancien champion du monde rend par ailleurs un bel hommage à celui qui l’a lancé en pro.
"L’arrivée de Frédéric Antonetti à Nice a redistribué les cartes pour beaucoup de monde. J’ai découvert un entraîneur qui fonctionnait au mérite, faisait confiance aux jeunes mais n’hésitait pas à les titiller (…) Je garde une reconnaissance infinie pour Fred Antonetti, qui a tout de suite vu quelque chose en moi, et qui a su tout à la fois m’intégrer, m’empêcher de brûler les étapes, me tester et me faire confiance. Il reste une personne fondamentale de ma carrière, quelqu’un à qui je dois beaucoup. Il a pris le risque de faire jouer un très jeune gardien, et c’était rare à l’époque. Je l’ai vraiment apprécié, on avait une relation où passait de l’affection."

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