Ruffier épanoui sur TVPI

25/01/2022
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Souriant, l'entraîneur des jeunes gardiens bayonnais Stéphane Ruffier s'est confié aujourd'hui sur la chaîne basque TVPI.

"Je savais très bien que tôt ou tard j’allais rentrer à Bayonne. C’était à la fin de ma carrière automatiquement. Peu importe le projet qu’on aurait pu me proposer ou quoi que ce soit, pour moi la base elle était ici. Il était important pour moi que je rentre. J’avais à cœur de transmettre ce que j’ai vécu. Tant qu’à le faire, je voulais le faire pour mon club, où j’ai commencé, où j’ai toujours joué. C’est à l’Aviron Bayonnais que j’ai démarré, avant que je parte vers des clubs professionnels. J’ai un vécu avec surtout tous ces matches du championnat de France, les matches de Coupe d’Europe plus la sélection. Cette expérience, j’essaie de la transmettre à des jeunes pour qu’ils puissent exprimer leur potentiel. Aujourd’hui moi je suis très ravi de mes fonctions ici au club et je crois que les enfants aussi. Pour moi c’est important.

Que ce soit le plus petit qui a huit ans ou les autres j’essaie de suite de leur mettre beaucoup d’exigence déjà sur eux même, qu’ils soient déjà très concentrés, qu’ils ne bâclent pas les exercices, que leurs gestes soient bons de suite. C’est un poste très ingrat du fait qu’on s’entraîne à part toujours, qu’on a un entraîneur spécifique. Il ne faut pas oublier qu’on est le seul poste dans le foot où on ne se sert pas de nos pieds. Enfin, on s’en sert mais beaucoup moins. C’est un poste très ingrat, qui demande beaucoup de concentration. Du coup c’est beaucoup d’efforts pour beaucoup de ballons le week-end. Cela demande d’être vraiment prêt mentalement, à être présent sur une action.

Cela demande aussi à être prêt à recevoir la critique qui vient un peu de l’extérieur. Que ce soit dans le monde professionnel où ça vient des médias ou que ce soit dans le monde amateur avec des petits, quoi qu’on dise autour de la pelouse il y a toujours des parents qui disent « le gardien il n’est pas bon. » A ce jeune âge c’est quand même difficile. Il faut aussi les préparer à ça. C’est pour ça que je leur demande beaucoup d’exigence, pour éviter qu’il fasse des erreurs inutiles et pour éviter toute cette foudre qui pourrait venir un peu de l’extérieur du terrain. Même s’ils sont jeunes, on l’entend. Je l’ai déjà entendu depuis que je suis ici.

On travaille un peu tout. On commence par un échauffement, après on rentre vraiment dans le dur de la séance où ça touche du ballon, il y a du rythme, il y a de l’intensité. Il y a de la vivacité aussi. Et en même temps on corrige avec Jean-Louis Graciet. A la fin, on essaie de terminer par un petit jeu, tous ensemble, histoire que les gamins s’amusent un peu entre eux. Ça se chambre et tout, c’est important de garder aussi la bonne humeur."

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