Roussey rêvait de l'OM
28/08/2021
Formé à l'AS Mazargues, club amateur marseillais qui a également compté dans ses rangs Philippe Millot, Thierry Gros, Gilbert Ceccarelli, Christophe Pignol ou encore Pierre Bastou, Laurent Roussey replonge dans ses souvenirs de minot dans la dernière édition de La Provence. Extraits.
"Il y a deux mois, je suis allé au Vélodrome pour rendre hommage à Michel Hidalgo. En voyant les tribunes verticales, je me mettais à la place des joueurs, face à ce que représente ce théâtre où on est acteur. Et c’est mon seul regret : ne pas y avoir joué pour l’OM, le club de ma ville, le club de mon cœur. À quatre, cinq ans, mon père m’emmenait voir Skoblar, Magnusson ou Joseph, j’attendais ça toute la semaine, c’était ma passion, je rêvais de l’OM et plus tard, d’y devenir professionnel.
J’ai joué au Vélodrome à 16 ans et demi contre l’OM avec les Verts. Franchement, je ne me souviens pas de ce match, pourtant important dans ma vie [victoire de Marseille 2-0, ndp2]. Mais je sais ce que cela représentait pour le Mazarguais que j’étais, pour mes parents également. De l’Obélisque au Vélodrome, il n’y avait pas beaucoup de mètres à franchir. Ce devait être assez étrange, Et puis, cette confrontation, c’était un peu celle du choix que j’avais dû faire quelques années plus tôt avec mes parents, entre les deux clubs.
Dans toutes les catégories de jeunes, au niveau amateurs, nous étions les plus grands rivaux, j’avais la fibre mazarguaise et dès qu’il s’agissait de football professionnel, nous étions tous marseillais, tous supporters de l’OM. Ça nous a donc fait drôle quand des dirigeants de l’ASSE sont arrivés un jour chez mes parents. La voie la plus simple, le choix naturel aurait été d’aller à l’OM qui représentait tout pour moi, mais Saint-Étienne était alors un monument du football français, avec un centre de formation qui sortait des joueurs. Mon cœur était marseillais, mais la raison m’a conduit à Saint-Étienne, le grand rival de l’OM au niveau national.
J’ai signé un contrat de non sollicitation avec Sainté à l’âge de 13 ans. Ça avait défrayé la chronique, je suis resté deux ans de plus à l’AS Mazargues, c’était nouveau, on nous attendait au tournant après ce choix risqué. Je quittais un foyer aimant et uni, avec quatre frères et sœurs, c’était douloureux. La question a longtemps hanté la famille. Après une année d’apprentissage, je me suis retrouvé propulsé à la pointe des Verts contre l’OM. C’est fou, je faisais face à Victor Zvunka, François Bracci, Robert Buigues, des joueurs que j’allais encourager 18 mois plus tôt."

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