
Quand Buisine et Galette avaient le cafard
24/03/2021

Sacré champion d'Europe Espoirs en 1988 aux côtés de Pascal Deyspeyroux, Laurent Blanc, Bertrand Reuzeau, Christophe Galtier et Jean-Luc Dogon, l'actuel responsable du recrutement de l'ASSE Jean-Luc Buisine revient dans Ouest-France sur le parcours victorieux des Bleuets, savoureuses anecdotes à la clé.
"Il y a un match que j’ai gardé en mémoire, c’est le déplacement en Russie, qui s’appelait encore l’URSS. C’était un véritable périple. Les amortisseurs du bus qui devait nous emmener à l’entraînement ont pété. On a dû se mettre tous du même côté pour équilibrer. Il y avait plein de cafards dans l’hôtel. J’étais en chambre avec Christophe Galtier, on a dormi avec la lumière allumée parce qu’on nous a dit que, dans le noir, les cafards pouvaient venir dans le lit ou dans nos bagages. On n’était pas serein.
Quand on joue à l’étranger, il y a toujours une personne de la délégation locale qui nous emmène partout. En Russie, on nous dit que la personne qui nous accompagne ne parle ni français, ni anglais. Franck Silvestre, un boute-en-train, passait son temps à lui raconter des trucs et parfois même à se moquer de lui. Au moment de repartir, quand Franck arrive au contrôle des papiers, il fouille ses poches et se rend compte qu’il n’a pas son passeport. Le Russe en question arrive et lui dit, dans un français sans accent : « C’est ça que vous cherchez Monsieur ? » On était persuadé qu’il ne comprenait pas le français !
Marc Bourrier et son staff ont su nous mettre en confiance. Ils avaient les mots justes pour nous encourager et nous porter jusqu’au titre. Il y avait un profond respect entre nous. Presque de l’amitié. Quand il y a des sentiments profonds entre les joueurs et le staff, on peut quelques fois remporter des titres qu’on n’imagine pas. Nous avions des joueurs de très grande qualité : Laurent Blanc, Franck Sauzée, Éric Cantona. Mentalement, on était très fort. On était capable de garder un résultat mais également d’aller chercher la victoire en fin de match.
Le match aller de la finale, les supporters grecs étaient un peu agressifs. C’était la première fois que je jouais devant 60 000 personnes. On recevait des pièces, des barres etc. Au moment où je veux rentrer dans le vestiaire, quelqu’un m’attrape le bras de façon un peu violente. Je pense qu’il veut m’en mettre une. Je me retourne, prêt à le frapper, mais c’était un joueur qui voulait échanger son maillot. Pour la plupart, c’était notre premier titre, c’était génial."

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