Jean-Mimi pleure son Roby

28/04/2020
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Jean-Michel Larqué, qui a joué aux côtés de Robert Herbin avant de devenir son capitaine, salue la mémoire du Sphinx sur RMC

"J’ai passé des années avec Robert en tant que joueur puis avec lui en tant qu'entraineur, je ne l’ai jamais entendu élever la voix. C'était un homme compliqué, mais c’est ce qui faisait son charme. On n’était pas en très bon termes quand j’ai quitté Saint-Etienne, mais j’ai beaucoup apprécié l’homme. J’ai été peiné de voir quelques articles parler de son addiction, de son caractère compliqué. Il avait tellement de qualités à côté qu'on aurait mieux fait d'en parler avant qu’il soit parti.

On se souvient de Robert comme entraîneur d’une équipe qui a gagné trois titres d’affilée, mais on oublie que quand il a repris l'équipe, elle était en totale reconstruction. Il a fait jouer plein de jeunes. Les Rocheteau et Revelli, ils avaient à peine 19 ans quand Robby leur a donné leur chance. C’est un entraîneur qui a formé des joueurs et les a amenés au plus haut niveau.

La force de Sainté à cette époque-là, c’est qu’on avait des garçons qui étaient des monstres, physiquement. La différence se faisait dans la dernière demi-heure. Notre façon de jouer, c'était le pressing. Ce n'était pas tout à fait ma tasse de thé, mais je m’y pliais volontiers parce qu’on a eu des moments de joie indicibles. On a toujours eu une défense extrêmement solide, mais on a  aussi marqué beaucoup de buts. Dans notre équipe qui évoluait toujours en 4-3-3, chacun savait de manière très précise ce qu’il avait à faire.

Ses causeries étaient très réduites. Il était avare de parole, mais il savait faire passer les messages. On travaillait beaucoup à l’entraînement. Il était encore joueur quand il est devenu entraîneur. Il n’y a pas eu d’année de transition. Il nous faisait une grande confiance. Peut-être qu'il était compliqué, mais il faisait énormément confiance à ses joueurs. Je garde l’image de quelqu'un qui était secret. J’ai des images fabuleuses qui sont de notre monde. Quand je débutais à l’âge de dix-huit ans et demi, j’avais la place juste en face de celle de Roby dans le vestiaire. A la fin des matchs, il enlevait ses chaussures, mais avant de retirer ses chaussettes, il tirait sur une gitane sans filtre. Mais c’était un athlète fabuleux. Nous, les Verts de 76, on sait tous ce qu’on lui doit."

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