Trémoulinas avait mal

20/05/2025
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Arrivé à Sainté dans les dernières heures du mercato hivernal 2013-2014, Benoît Trémoulinas n'aura joué que 3 mois à l'ASSE. Mais ses 12 matches disputés sous le maillot vert auront donné raison à Alain Bénédet : c'était une bonne pioche ! Et pourtant l'ancien latéral gauche était diminué, comme il le rappelle aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

"En 2009, à Bordeaux, je me suis fait mal au genou à l'entraînement. Je n'ai pas voulu me faire opérer car on me l'avait déconseillé. Mais j'ai traîné cette blessure pendant des années. À Bordeaux, à Kiev et ensuite à Saint-Étienne, j'avais mal mais mes entraîneurs acceptaient de me laisser au repos pendant la semaine. Je m'entraînais moins souvent que les autres alors j'arrivais à gérer les douleurs et à jouer le week-end.

En 2014, je signe à Séville. Et là, tout change parce qu'Unai Emery, lui, voulait qu'on s'entraîne tous les jours. Les entraînements étaient plus longs, plus difficiles. La concurrence était énorme. À l'entraînement, tous les jours, c'était la guerre. Plusieurs fois, j'ai demandé à être ménagé. Mais le staff ne voulait pas. Et puis moi, j'étais un gentil. Si j'avais eu un peu plus de caractère, peut-être qu'on m'aurait davantage écouté.

À partir de la deuxième année à Séville, c'est devenu très dur. Je boitais tout le temps. Après les matches, je ne pouvais ni monter les escaliers, ni les descendre. Le genou gonflait à chaque entraînement, on m'enlevait sans arrêt de l'eau. Il y avait des mouvements de passe que je ne pouvais même plus faire. À la fin, je n'arrivais quasiment plus à centrer. J'étais au summum de ma carrière. Mais en réalité, j'étais dans une souffrance terrible.

La deuxième année, on m'a fait six ou sept infiltrations de corticoïdes, parce qu'il y avait des matches à enjeu. On ne m'a pas obligé. Mais on m'a dit : "Si tu veux aller sur le terrain, il faut faire ça." J'avais envie de jouer, je savais que derrière, ça poussait. J'ai dit : "Allez, on les fait". Mais les infiltrations de corticoïdes, ça te grignote le cartilage, les tendons. C'est de la merde. Ma vie quotidienne est vraiment devenue infernale.

J'ai continué à souffrir pendant des années mais j'ai eu de la chance. Quand je vois ce qui est arrivé à Bruno Rodriguez [il a dû se faire amputer, ndp2], cela interpelle. Moi, j'ai eu plusieurs opérations qui ont échoué mais j'ai fini par tomber sur un chirurgien qui m'a sauvé. Pourtant, il ne venait pas du monde du sport. Grâce à cette opération, je revis, je peux même jouer au padel plusieurs fois par semaine sans douleur."

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