Marjollet s'est partagé entre Gégé et GG

30/05/2024
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Méconnu du grand public alors qu'il a bossé 23 ans chez les Verts (de 1975 à 1998), l'ancien Secrétaire Général de l'ASSE Jean-Claude Marjollet (82 ans) se confie dans la dernière édition de l'hebdomadaire Le Pays. Extraits.

"J'ai connu l'époque où le club faisait vibrer la France et vaciller l’Europe du football. Je sentais cette effervescence de l’intérieur. Je me rendais bien compte que c’était extraordinaire.  Après avoir travaillé quelques mois chez Gégé [célèbre fabricant de poupées basé à Montbrison] puis à la direction commerciale des Jouets sélectionnés, une filiale du groupe Gégé, j’ai répondu à une petite annonce aperçue dans la presse, disant que l’AS Saint-Étienne cherchait un comptable. J’ai été pris à l’essai en septembre 1975. J’ai démissionné, mais j’avais trois mois de préavis à respecter. Roger Rocher, le président de l’ASSE, a appelé Germain Giroud, le directeur de Gégé, qui a refusé de me libérer. J’ai finalement passé trois mois à réaliser un mi-temps à l’ASSE, un autre chez Gégé.

Après avoir succédé à Charles Paret au poste de secrétaire général,  je suis monté fin 1978 ou début 1979 dans le même avion que Roger Rocher, direction Joeuf pour faire signer un certain Michel Platini. Seuls le président et moi étions dans la confidence. Sa signature n’a été connue des médias et du grand public que plusieurs mois plus tard. Mais c’était loin d’être gagné en arrivant. Je me souviens qu’il y avait son père, Aldo, et son conseiller qui se sont montrés durs en affaires. Dans la foulée, on pris la direction de la Corse, à Bastia, où évoluait Johnny Rep. Même à l’époque, il y avait toujours des curieux qui rôdaient dans les aéroports. Certains se demandaient ce que le président de l’ASSE pouvait bien faire à Bastia. Roger Rocher a répondu que nous étions venus acheter des vignes en Corse ! (rires).

Roger Rocher, c’était mon père spirituel. Il m’a introduit dans les instances du football. Il était très dur avec tout le monde, au club comme dans les affaires, mais il avait ce côté très paternel. Il pouvait nous arriver quoi que ce soit, on savait qu’il était là et qu’on pouvait compter sur lui. J'échangais régulièrement le matin avec Roby et Garo. J'ai aussi été marqué par le passage d'Henryk Kaspecrczak, ous sommes devenus amis. J’ai aussi le portable de tous les anciens de 76 que j’ai plaisir à retrouver lorsqu’ils viennent dans le Forez. André Laurent m’a conservé dans mes fonctions après l’histoire de la caisse noire. Ce n’était pas gagné d’avance. Saint-Étienne a payé pour l’ensemble du football français. Il a servi d’exemple alors que bien d’autres clubs fonctionnaient de cette manière. Ce fut vraiment une période très pénible, très lourde à vivre."

 

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