Kastendeuch a favorisé la carrière de Canto
30/09/2023
Revenant sur sa carrière de joueur pour la Pravda, l'ancien capitaine stéphanois Sylvain Kastendeuch évoque à plusieurs reprises ses vertes années. Extraits.
"Le joueur le plus fort avec lequel j'ai évolué ? Le premier qui m'a vraiment impressionné c'est Carmelo Micciche. J'ai démarré avec lui au centre de formation de Metz. Une technique et une capacité d'éliminer, de virevolter assez exceptionnelles. En forme, il était inarrêtable. Avec en plus un bagage physique important, un gros coffre. Il avait un talent qui aurait dû lui permettre d'être titulaire en équipe de France. Ensuite il y a eu Lubomir Moravcik à Saint-Étienne, numéro 10, un joueur différent de nous qui faisait jouer l'équipe. Et puis, bien sûr, Robert Pires. Je l'ai connu en 1995 quand je suis revenu de Toulouse. Lui, mieux encore que Carmelo ou Lubo, faisait la différence tous les jours, tout le temps, des petits jeux d'entraînement aux grands matches. C'est pour ça qu'il m'a plus marqué que les deux autres. Et comme eux, c'était la joie de vivre, l'enthousiasme, l'esprit super positif.
La bagarre à laquelle j'ai participé ? Quand j'étais capitaine de Saint-Étienne, on a joué à Nîmes, on n'était pas terribles et aux abois. J'étais capitaine et en face c'était Éric Cantona. On avait fait chambre commune au bataillon de Joinville, on avait passé une année ensemble, on avait des liens. Mais sur ce match, on s'est asticotés, et Éric a disjoncté. Il a jeté le ballon sur l'arbitre qui venait de siffler une faute contre lui. Il était excédé et il s'est fait expulser. Et à la fin du match, il m'attendait dans le couloir. Il voulait me frapper, il m'a raté. En voulant l'éviter, je suis tombé. Grosse mêlée, échauffourée. L'armée était oubliée ! On pourrait presque dire que j'ai favorisé sa carrière en Angleterre parce que dans la foulée, il a décidé de ne plus jouer en France avant de partir à Leeds. Je me sens assez fier d'avoir contribué à ce qu'il marque le football anglais. Mais quel talent !
Le moment où je me suis senti le plus seul ? J'arrive à Saint-Étienne en 1990. Pour mon premier derby contre Lyon, on domine, on mérite de gagner largement dans un Geoffroy-Guichard plein. Et je marque contre mon camp à la 81e. On perd 1-0... Quand j'allais ensuite avec l'UNFP dans le vestiaire lyonnais, Joël Bats me chambrait. Pendant des années, avant les derbys, il se servait de mon but pour motiver ses joueurs : "Regardez ce jour-là on avait été dominés tout le match et on avait gagné". Je leur ai servi de motivation. C'est un comble !"

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