Piège de Christelle

15/10/2017
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Dans le nouveau bimestriel Journal du Sport, Jean-François Larios revient sur ses vertes années, marquées notamment par sa liaison dangereuse et fatale avec Christelle Platini. Extraits.

 

"C’est à Saint-Etienne que j’ai été formé, par Robert Philippe et le père de Thierry Oleksiak. On était arrivés à trois de la Jeanne d’Arc du Béarn avec Dominique Vésir et Patrick Soubis. C’est le père de Jean-Michel Larqué qui m’avait aiguillé sur Saint-Etienne et le passage de Pierre Garonnaire avait fini par me convaincre. Je pouvais aller à Bordeaux ou à Nantes mais j’ai choisi les Verts parce qu’il y avait Jean-Michel qui venait du même club.

 

J’étais quand même un bon joueur de foot, non ? A l’ASSE, j’ai marqué pas mal de buts et offert encore davantage de passes décisives, même si on ne les comptabilisait pas à ce moment-là. On évoluait dans un état d’esprit totalement différent, avec des valeurs autres, un vrai amour du maillot, ce qui impactait forcément sur nos choix de carrière. J’ai su après coup que plusieurs grands clubs européens me voulaient.

 

Au hasard d’une rencontre avec un dirigeant madrilène, j’ai appris que le Real était prêt à mettre sept millions de francs pour me recruter en 1981, ce qui était beaucoup à l’époque. Le président Rocher s’est bien gardé de m’en parler. Je lui en ai voulu toute ma vie ! Quand je pense à ce qu’il m’a fait, ce qu’il m’a caché… Au final, et avant de savoir tout ça, je me suis engueulé avec lui et j’ai racheté mon contrat en 1983 pour gagner ma liberté.

 

Je ne peux pas oublier notre qualification en Coupe d’Europe face au PSV Eindhoven après avoir perdu 2-0 chez eux. On gagne 6-0 chez nous après avoir marqué trois buts dans les cinq premières minutes. Et c’est moi qui mets le premier… Franchement, tous les matches sous le maillot vert ont été un vrai plaisir pour moi, que ce soit en Coupe d’Europe ou contre Valenciennes. J’abordais le foot comme un jeu, pour m’éclater.

 

Mes ennuis avec Platini ont évidemment impacté ma carrière. Je suis resté deux ans avec sa femme Christelle, forcément que ça a joué… En trois ans, j’ai été appelé 17 fois en équipe de France, j’avais été élu meilleur joueur de l’année en France en 1980. J’étais parti pour vivre une cinquantaine de sélections mais du jour au lendemain, tout s’est arrêté… Les circonstances de la vie en ont voulu autrement. Je n’ai pas de regrets.

 

Cette histoire a longtemps été taboue dans le milieu. Je l’évoque aujourd’hui publiquement parce que j’ai décidé de tout dire dans un livre qui sortira en novembre prochain. Je n’en connais pas encore le titre, et les avocats se penchent encore dessus, mais ce sera l’occasion de dire ma vérité. Sans aigreur ni regret.

 

Je suis toujours ce que fait l’ASSE. Je ne suis pas revenu à Geoffroy-Guichard depuis longtemps, mais lorsque j’étais agent de joueurs, j’y venais régulièrement. Je rencontrais Roland Romeyer ou Bernard Caïazzo sur Paris. Cette saison, ils réalisent un très bon début de championnat. J’espère que le nouveau coach leur permettra de franchir un palier. Pour le moment, on sent qu’il stabilise l’équipe, il semble faire du bon boulot.

 

Si les Verts finissent dans les quatre premiers, on oubliera vite la période Galtier, même si tout le monde s’est accordé pour dire qu’il avait fait du bien au club. Les anciennes générations n’oublient pas la grande époque des Verts, et les nouvelles espèrent que l’ASSE pourra redevenir un grand club. Et je pense qu’un jour ce sera le cas, que financièrement il pourra rivaliser avec les meilleurs. Il faut être patient.

 

A soixante et un ans, je ne suis plus en activité. Même si je continue de bosser un peu, je suis à la retraite et me soigne. Je me suis fait opérer trois fois en un an et demi, j’ai failli être amputé à cause des effets de la cigarette. Je dois me reposer et accepter de vivre sous médicaments. En plus je viens de perdre ma mère récemment donc j’ai besoin de repos."

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