Pignol l'onco-coach

28/04/2022
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Formé à l'ASSE dans les années 80 et contraint de mettre un terme à sa carrière en 2001, Christophe Pignol est à l'honneur dans la Pravda :

"À 52 ans, Christophe Pignol n'a pas troqué son maillot contre une blouse blanche. « Je refuse de la mettre, confie-t-il. Elle renvoie trop à la maladie. » Contraint de stopper à 31 ans sa carrière de footballeur, débutée à Saint-Étienne en 1987, en raison d'une leucémie aiguë, il ajoute : « Et puis, je ne suis pas un soignant mais un aidant. Un onco-coach. » C'est ce qui est écrit sur son badge, obligatoire à la clinique Bonneveine, dans le VIIIe arrondissement de Marseille, pour le différencier du patient qu'il n'est plus. Depuis janvier, il en arpente les couloirs avec sa veste en daim et un sourire serein. « Je me sens à ma place, là où je peux être utile. »

La crise du Covid-19 ayant eu raison de la viabilité de sa salle de football indoor à Gémenos, non loin de son village de Lascours, l'ancien arrière gauche du FC Nantes, de l'AS Monaco et de Lille a été amené à suivre un autre chemin à partir de 2020. Comme un signe du destin. Il se souvient : « Il y a cinq ans, après être intervenu lors d'une conférence à l'institut Paoli-Calmettes (IPC) portant sur le thème "Est-ce qu'on guérit du cancer ?", j'ai rencontré Pierre Dantin. Il m'a parlé de Rebond, un programme de recherche qui rapproche le monde du sport de la cancérologie. J'ai gardé cette idée en tête et elle a fait écho. Cela n'aurait peut-être pas été le cas il y a dix ans. »

[...]

Pignol raconte : « Le protocole terminé, on m'a dit : "Merci, au revoir, on ne peut pas faire plus." Tu es hyper protégé durant ta maladie et, tout d'un coup, c'est le vide médical autour de toi. Le désert. Tu dois te reconstruire. Mais comment ? Quand ma leucémie s'est déclarée, Lucas, né en 2000, l'année de mon titre de champion avec Monaco, est parti vivre un an avec mon oncle. Le jour où on me l'a emmené à l'hôpital, je pesais 45 kg, j'avais un masque et plus de cheveux. Quand il m'a vu, mon fils est parti en courant. Après avoir perdu mon métier, ma passion, je devais aussi retrouver ma place dans ma famille et mon rôle de père. Je n'ai jamais eu le moral. Mais j'avais espoir. Un jour de passé, un jour de gagné. »

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