A l'occasion de son retour à Brest avec Bordeaux, Paul Baysse s'est confié à Ouest-France. Extraits.

"La meilleure des choses que je puisse apprendre à mes enfants, c’est qu’il ne faut pas lâcher. Il faut travailler et prendre le meilleur de ce qu’on nous donne. Mon grand est né à Brest, le petit à Sainté. En janvier 2013, je me suis fait les croisés du genou gauche avec le Stade Brestois lors d'un match amical contre Plabennec. Après avoir signé chez les Verts, j'ai terminé ma rééducation dans le Forez avant de me faire les croisés du genou droit lors d'un match amical contre Grenoble en août 2013. 

Ce deux blessures m'ont conduit à me recentrer sur autre chose. J’ai eu le temps de profiter un peu plus de mes enfants​. Et puis, j’ai eu une éducation qui fait que j’ai du recul sur le foot. À l’hôpital de La Pitié Salpêtrière, je partageais ma chambre avec des accidentés de la route. Et quand tu regardes autour de toi en allant chercher un Twix ou Mars au distributeur, tu te dis que tu as de la chance avec tes ligaments croisés.

A Brest je m'étais fondu dans ce groupe de promus, dans cette euphorie, dans cette ville de foot. Tous les nouveaux, on avait accroché à ça.  Comme les supporters stépanois, les supporters brestois aiment les joueurs qui se défoncent pour leur maillot et je rentrais dans cette case."