Clément était devenu persona non grata
29/03/2022
Dans son livre Pour le plaisir paru le 17 mars dernier aux éditions Amphora, Jérémy Clément revient sur la fin de son aventure à l'ASSE. Extraits.
"Fin janvier 2016, c’est le choc. Le journal L’Équipe publie "la liste noire de Galtier" dans laquelle je découvre mon nom. Le club dément mais le mal est fait. Cette fuite volontaire de la direction agacera profondément notre coach. Les noms évoqués en réunion étaient ceux des joueurs potentiellement transférables, mais en aucun cas blacklistés. La Ligue des Champions, c’est le Graal, et Saint-Etienne en rêve : rejoindre les meilleures équipes d’Europe… Pour cela, il faut du sang neuf, se séparer des cadres vieillissants qui coûtent cher au club.
Lorsque la fin de saison 2016 arrive, je n’ai pas envie de partir. Je ne veux pas quitter ce club que j’aime tant et qui m’a tant apporté. Cependant je n’ai pas le choix et ne supporterais pas d’être mis au placard. Quelques semaines plus tard, nous apprenons la nouvelle grossesse de Sylvia, ce qui freine un peu mes recherches. Le club me fera comprendre son désappointement de façon on ne peut plus explicite. On ne me fera plus jouer, je ne serai même plus sur les feuilles de match. Alors que j’avais joué près de 40 rencontres la saison précédente, je n’en ferai que 6 durant cette saison 2016-2017, dont 2 en tant que remplaçant, passant de 2760 minutes de jeu à seulement 239. Une humiliation lente et silencieuse, que j’ai encaissée sans rechigner.
Dans un club, celui qui a une assise solide, une étiquette de "cadre indiscutable", jouit d’un certain statut, qui lui octroie divers privilèges tacites. Quelques mois plus tôt, après avoir passé mon permis avec mon ami et coéquipier Jessy Moulin, fan de mécanique, je m’étais offert une superbe Harley et, depuis, je venais en moto aux entraînements. Mais là, du jour au lendemain, les membres de la direction m’ont signalé qu’il était interdit pour un joueur professionnel d’utiliser ce type de moyen de locomotion dit "à risque". A ce moment-là, j’ai vraiment compris que je n’étais plus rien à leurs yeux et que j’étais devenu persona non grata.
Pendant la trêve de Noël, j’ai finalement signé un précontrat avec Angers. Cet accord déplut fortement à la direction de l’ASSE, qui se mit à réclamer un montant de transfert bien au-dessus des moyens du SCO. Ce dernier finit par se rétracter. La fin de saison approchait, Christophe venait d’annoncer son départ du club et je n’avais aucune perspective d’avenir. Lorsque Nancy s’est intéressé à moi au début du mois d’août, je n’ai pas hésité. Je ne garde aucune amertume envers Sainté, c’est la règle du jeu. Les dirigeants définissent leur trajectoire de jeu, et le staff doit suivre et respecter leurs décisions. Je pense que Christophe lui aussi à mal vécu cette dernière saison. Il n’a fait que suivre les directives…"

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