La dissolution a échoué à Sainté, va-t-elle aboutir à Brest ?

06/06/2025
bookmark bookmark
share share

Dans la dernière édition du Télégramme, le sous-préfet de Brest Jean-Philippe Setbon explique pourquoi il veut la dissolution des Ultras Brestois et Celtic Ultras. Extraits.

"Il n’y a quasiment eu aucun match à domicile sans chants homophobes, fumigènes, affrontements avec les policiers, entre eux ou avec d’autres supporters… Tout cela au beau milieu d’une foule qui n’a rien à voir avec ces violences, dont de nombreuses familles, qui, pour certaines, n’ont plus envie de venir au match pour cela. Nous, cela nous demande de mobiliser à chaque fois 50 à 60 policiers brestois, souvent renforcés par des CRS ou un escadron de gendarmes mobiles, alors qu’ils ont 1000 autres choses à faire. J’avais alerté le club dès la saison 2023-2024, mais les choses sont allées crescendo, y compris contre des équipes qui ne posent problème nulle part ailleurs en France, jusqu’à cette histoire du 20 avril 2025 contre Lens.

Entre 50 et 100 individus au maximum sont impliqués dans ces faits récurrents. Tous les ultras ne sont pas comme ça, mais ce sont les plus violents qui, aujourd’hui, ont pris la main sur les groupes. C’est pour cela qu’on n’a pas d’autre choix que de frapper la structure elle-même, même si des mesures individuelles vont être prises, comme une interdiction administrative de stade pour les 22 personnes interpellées dans le cadre de l’affaire du 20 avril. Je ne considère pas du tout ces individus comme des supporters : pour le match contre Lens, alors que leur équipe était menée, ils ont quitté le stade à 20 minutes de la fin pour aller monter leur guet-apens sur la RN12. Ils n’en avaient rien à faire, du match ! 

Le point de départ, c’est de cibler une structure qui dérive de son objet premier vers des faits de violences, dégradations et troubles à l’ordre public. Ces faits doivent être caractérisés par leur réitération et leur caractère particulièrement violent. Le premier critère est largement rempli depuis deux ans, et malheureusement l’épisode de Lens nous apporte le second : pour moi, on répond parfaitement à la jurisprudence du Conseil d’État.

Dans les prochains jours, je vais adresser un rapport détaillé au ministère de l’Intérieur, qui mènera une phase contradictoire, avant de saisir la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives, dont l’avis est important. Et à l’issue de ce processus, le ministre décide de dissoudre ou non, avec un décret qui peut être attaqué devant le Conseil d’État. L’objectif est que la dissolution se fasse avant le début de la saison prochaine.

Le projet de dissolution des deux groupes ultras stéphanois n'a pas abouti. Ce qui a manifestement fait pencher la balance à Saint-Étienne, c’est l’avis défavorable rendu par la commission nationale consultative. Mais dans ce cas précis, le maire de la ville était contre la dissolution, le président du club et le propriétaire également. J’espère que ce ne sera pas le cas cette fois, d’autant qu’ici les faits sont parfaitement caractérisés."

Potins
20/09 07:22
Et Fayolle verdit
20/09 07:06
Horneland fan de Boakye
20/09 06:56
Le Chaudron ne réussit pas à Reims
20/09 06:42
Tivey va se tirer
20/09 06:15
Vibert a encore battu la Finlande
19/09 23:52
Piquionne prédit un nouveau feuilleton Stassin cet hiver
19/09 22:00
Dernier club invaincu en L2, Sainté est devancé ce soir par le Red Star
19/09 21:45
Gauthier gagne en Bretagne
19/09 18:21
Le groupe pour sabrer le champagne face à Reims
19/09 17:43
Les Troyens n'ont pas nos moyens
Articles
14/09/2025
Dans la moitié adverse
01/09/2025
Ouvrir les blocs bas
24/08/2025
Pas assez d'envie
21/08/2025
Duffus : un speed dating réussi
17/08/2025
Du plaisir à jouer ensemble
17/08/2025
Richard Coeur de Sainté
10/08/2025
Des choses prometteuses
05/08/2025
Les douze travaux de Gazidix
29/07/2025
Jean-Michel Larqué : "Cagliari, c'était l'apprentissage de la Coupe d'Europe"
09/07/2025
Mate ces stats !

Partager