Lopez a failli se faire virer au bout d'un mois

29/06/2023
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Christian Lopez est revenu sur ses premières années vertes dans le livre de Denis Chaumier  AS Saint-Etienne, 90 ans de légende paru le 14 juin aux éditions Hugo & Cie. Extraits.

"Moi j’arrivais du Midi avec un esprit plutôt rigoleur et déconneur, ça a failli me jouer des tours. J’ai failli me faire virer au bout d’un mois. Un jour, je suis sorti en boîte où j’ai rencontré une fille, qui est devenu plus tard ma femme. Comme on ne jouait pas le week-end, j’avais obtenu l’autorisation d’aller chez mes parents du vendredi au mardi. Mais le dimanche, je me suis fait coincer par Robert Philippe qui m’a vu à la gare de Saint-Etienne avec ma copine. Dès le lundi, Pierre Garonnaire a téléphoné à mon père, qui m’a sérieusement secoué. J’avais 16 ans et je ne pouvais pas agir comme je le voulais. A mon retour à Saint-Etienne, j’ai été convoqué par Philippe et Garonnaire. Mon père était présent. Il m’en a collé deux en plein visage.

Je crois que Philippe et Garonnaire ont pris peur, et pour calmer la situation, ils ont proposé de faire un point à la fin de saison. Je me suis remis sur les rails. Avant, poussé par mon tempérament, il m’arrivait de chanter des chansons paillardes dans le bus lors des déplacements, et j’ai compris que ça ne plaisait pas à Philippe. A Saint-Etienne, ça ne convenait pas… Et puis, avec Patrick Revelli, on était surnommés « les brebis galeuses » car on était les deux seuls jeunes à ne pas avoir de contrat stagiaire. On signait notre licence saison par saison.

Dès que Robert Herbin a été nommé entraîneur, je me suis dit qu’il allait me faire jouer. Pas du tout ! Il est vrai que j’avais pris un peu de poids, mais tout de même… Un jour, je suis allé le voir, et bille en tête, je lui ai dit : « Je ne comprends pas, je suis quand même bien meilleur qu’Alain Merchadier ! » Il m’a conseillé de continuer à travailler et que ça finirait par payer. Il me reprochait un manque d’application et de jouer sur la facilité, d’en rajouter. Selon lui, j’avais besoin de mûrir.

Autre raison : l’arrivée d’Ivan Curkovic au club. Souvent, j’imitais Bosquier qui faisait semblant de passer le ballon à son gardien et qui, au dernier moment, changeait d’idée. Curko n’aimait pas du tout ça, il trouvait que ce n’était pas très sérieux de ma part et il s’en est ouvert à Roby. Donc, au début, j’étais plutôt remplaçant. De temps à autre, je prenais la place d’un défenseur blessé, mais c’était bien pour faire banquette la semaine suivante.

Mon statut a changé le 24 février 1974, à Bordeaux. Alors que nos résultats étaient moyens, Roby a décidé de changer de dispositif défensif, avec Osvaldo Piazza stoppeur et moi libero, en charnière, et Dominique Bathenay au milieu devant la défense. Résultat, on a gagné 5-0 à l’extérieur. C’était parti ! Je dois remercier Roby et Ivan de m’avoir aiguillonné. Lorsqu’on est jeune, qu’on gagne un peu d’argent, on peut se disperser. Ils m’ont replacé dans le droit chemin, tout comme ma femme d’ailleurs."

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