Payet travaille les coups francs

27/03/2022
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Avant de faire son retour à Geoffroy-Guichard le samedi 2 avril à 21h00, Dimitri Payet travaille les coups francs avec une machine, comme il l'explique dans la dernière édition de La Provence. Extraits.

"Ça fait environ deux ans que je travaille avec le mur robotique Technikfoot. Depuis, j’ai de meilleures sensations en termes de coup franc. C’est une machine révolutionnaire, on ne peut pas faire plus réel pour un coup franc direct. Avant, certaines de mes tentatives en match passaient très à côté, aujourd’hui si ça n’est pas cadré ce n’est pas très loin. Si on veut pousser la machine au maximum, on peut quasiment reproduire le même mur que nos adversaires, elle s’adapte bien aux conditions de match avec un mur qui bouge, qui saute, qui peut dévier les tirs, qui empêche les gardiens de voir le départ du ballon... Les robots dans le mur peuvent sauter aléatoirement ou à 2,40m au-dessus du sol. Généralement, quand vous passez au-dessus de cette hauteur, c’est dedans.

Pour en avoir parlé avec Robert Pirès, à l’époque, les mannequins faisaient 1,50 m à l’entraînement, c’était super facile de marquer... Ce mur reflète une réalité. Bien sûr, on ne peut pas enlever la pression, la fatigue ou tous les autres éléments quand vous tirez un coup franc en match, mais j’ai l’impression d’être en vrai. Il n’y a pas de miracle, je n’en mets pas 10 sur 10 en compétition depuis deux ans, mais je fais partie de ceux qui pensent depuis toujours que le travail paie. La semaine avant Lens, j’avais mis un coup franc à l’entraînement, et le dimanche il est passé exactement au même endroit au-dessus du mur lensois.

Quand on joue dimanche-jeudi-dimanche, on tente surtout de récupérer entre les matches, donc c’est dur de faire une séance de frappes. Quand on a des semaines à une rencontre, je les travaille plus. Une fois par semaine c’est bien. Deux fois très bien. Une séance, pour moi, c’est entre 20 et 30 ballons. C’est beaucoup de tirs donc beaucoup de charge pour les ischios. Ça suffit largement, même si on se prend au jeu. On se dit toujours "c’est le dernier", mais quand vous ne marquez pas, vous voulez en tirer un autre et ainsi de suite. Généralement, on aime rester sur un but.

Je peux travailler pendant des mois et ne pas en mettre un. Il n’y a pas de vérité, personne ne peut dire avant un coup franc : "Je vais marquer, c’est absolument certain". Mais je fais partie de ceux qui pensent que le travail paie. Pour moi, la distance idéale est entre 20 et 25 mètres. Peut-être qu’avant la fin de saison, il y en aura un qui sera très important, peut-être 3, 4 ou 5 qui vont nous faire gagner des matches. Le football moderne est une somme de détails, et les coups de pied arrêtés sont importants."

Pour rappel, le capitaine de l'OM a marqué deux coups francs directs sous le maillot vert : le premier contre Montpellier à GG, le second une semaine plus tard en banlieue lors de l’inoubliable 100e derby de l’histoire.

 

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