Un Gillet jaune se souvient des Verts

04/03/2021
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Alors que le FC Nantes est actuellement avant-dernier de L1 à six longueurs de l'ASSE (16e), l'ancien défenseur des Canaris Nicolas Gillet se souvient dans Ouest-France du sacre de son équipe il y a vingt ans contre les Verts.

"Il y avait du monde partout. Nous, on passe là-dedans. On se dit : « punaise les gars, ce n’est pas beau ça ? » Au fond de toi, tu te dis que tu ne peux pas décevoir tous ces gens. On ne peut pas passer à côté pour nous mais on ne peut pas décevoir tout le monde non plus. C’est peut-être l’opportunité d’une carrière. J’ai des flashs de fin de match, le but aussi parce que je suis impliqué dessus.

Ce n’est pas égoïste. Tu te souviens parce que tu es dedans et tu es content d’être dedans… C’est des trucs avec Da Roch’qu’on faisait naturellement. Je suis axial droit, côté droit mais sur mon pied gauche. Da Roch’fait semblant de décrocher et il repart. Il le faisait souvent. La défense de Saint-Etienne jouait hyper haut. Je n’attendais que ça de Da Roch’. Juste un regard et je sais qu’il va le faire. Quand je le vois décrocher, je sais qu’il va repartir. Je me prépare pour lui mettre le ballon. Au moment où je sens qu’il fait demi-tour, je la mets dans le dos. Il part tout seul.

Je me souviens de la fin de match. On voit les supporters qui arrivent derrière le but. Je me souviens des deux occases d’Hassan Ahamada. S’il marque, je pense qu’on ne finit pas le match. Et là, problème. Les supporters sont derrière le but de Micka et derrière le but d’Alonzo. S’il y a but, les stadiers ne peuvent rien faire. Merci Alonzo car il fait un arrêt terrible sur le 1er et le 2e passe juste à côté. Là, c’est quasiment le but en or de Trézéguet contre l’Italie. Salomon déborde, comme Pires, Hassan fait la même course que Trézéguet, en reculant, pied gauche, il enchaîne et met une mine qui frôle le cadre. Tu es partagé. Il n’y avait qu’un but d’écart. Tu te dis, faut pas marquer maintenant car tu as peur que le match ne se finisse pas.

Tu te dis ce n’est pas possible, où vont-ils s’arrêter, ils avancent, ils avancent. On va se faire happer. Tu te dis : quand ça siffle, il faut que je sprinte mais il faut défendre quand même car ils jouent en face. Ça siffle, les gens rentrent. Tu te dis : on l’a fait, on a réussi… On est rentrés au vestiaire pour mettre un T-shirt « champions », on ne voulait pas trop que ce soit préparé ça… On est revenu sur le toit. J’ai couru, je me suis retrouvé dans le demi-cercle fait par les stadiers qui ont été très bons d’ailleurs. Et là, il me semble avoir sauté, lâché l’anxiété, la peur qu’on n’y arrive pas alors qu’on est si près du but. Quel pied de revoir cette image du stade, la pelouse bondée ! Les supporters t’en parlent encore."

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