Josuha a laissé des plumes en Espagne

26/04/2021
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Pour Dessous de Verts, Josuha Guilavogui est revenu sur son transfert précipité à l'Atlético Madrid à la fin du mercato estival 2013. Extraits.

"On se fait éliminer en barrage de l’Europa League contre Esbjerg, c’est une véritable désillusion. Je m’étais projeté de rester à Saint-Etienne, on était à la fin du mercato. Le lendemain ou le surlendemain, mes agents me disent que l’Atlético est sur moi. Je ne connaissais pas trop ce club, à l’époque je prenais des cours d’anglais car la Premier League m’attirait davantage, correspondait plus à mes qualités. Je discute avec le coach Galtier qui me dit que le club est entré en contact avec l’Atlético, qu’il comprenait que le club avait besoin d’argent. Il ne m’a pas poussé mais j’ai senti quand même lorsque Dominique Rocheteau m’avait parlé que ça arrangeait un peu le club. Moi je n’étais pas trop contre car c’était un grand club d’Espagne. Tout est allé très vite, trop vite. J’ai dû sauter dans un avion et j’ai signé là-bas.

Je ne peux pas tout dire mais j’ai appris à ce moment-là que le football avait une partie sombre. J’ai appris que le football était un business avant tout. Je me suis retrouvé pas dans un complot mais dans quelque chose que je ne connaissais pas, que j’ignorais avant de signer. À l’époque c’est le directeur sportif qui me voulait, lui et Diego Simeone ont joué ensemble. Ce qui s’est passé entre eux et certaines personnes de leur famille, je ne peux pas le dire. Je n’étais pas au courant et j’ai compris pourquoi je ne jouais pas. Ensuite il y avait aussi le fait que c’était un fonds d’investissements qui détenait 30 à 40% de mes droits. J’ai appris des choses, j’ai laissé des plumes.

Quand un coach qui gagne 4-0 à domicile ne te fait pas rentrer et ne fait que deux changements, tu comprends qu’il y a quelque chose d’autre. Il aurait pu m’aider mais le football est un sport vachement égoïste. Mais je n’en veux pas vraiment à lui, je m’en veux à moi. Je n’ai pas assez fait preuve de maturité et d’autorité. Mon grand frère Bafé m’avait dit qu’il ne fallait surtout pas que j’y aille et moi j’ai été un peu influençable, je me suis laissé un peu porter par le club qui à l’époque prenait 12 millions d’euros. Comparé à maintenant ce n’est pas grand-chose mais à l’époque c’était un très gros transfert. Mes agents aussi me poussaient à y aller car eux avaient peut-être aussi leurs intérêts à défendre. J’ai appris cette part sombre du football et ça m’a fait grandir en tant qu’homme."

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