Ruffier tend la main à Aulas

30/03/2014
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La Pravda du jour publie une interview de Stéphane Ruffier. Extraits.

 

"Je ne prendrai pas soin d'éviter Monsieur Aulas dans le couloir, il y a de grandes chances qu'il s'y trouve. Ce ne sera pas un problème. Je ferai comme d'habitude : rien. S'il s'approche de moi, je lui tendrai la main. Sans rancœur. Parce qu'il ne s'est rien passé dans le couloir après le match aller. Après, chacun a eu sa communication. Tout le monde sait que celle de de Monsieur Aulas est fausse et que la mienne est juste. La commission de discipline a voulu marquer le coup. Ai-je compris cette sanction ? Je l'ai acceptée. Dans mon malheur, cette suspension est tombée au bon moment. C'est vrai que le club l'a payé cher à Cannes mais est-ce parce que Stéphane Ruffier manquait ? Je ne le pense pas. D'autres joueurs aussi n'avaient pas joué, ce sont d'autres paramètres qui ont fait que l'équipe a mal tourné ce soir-là.

(...)

Mes coéquipiers m'ont raconté qu'ils avaient joué leur plus mauvais derby lors du 100ème … et ils l'ont gagné ! Depuis que je suis arrivé, on sort toujours de gros matches, sans résultat, à  cause de petits détails. Moi je ne fais pas du tout de complexe face aux Lyonnais. Je n'ai jamais été complexé et je ne vais pas commencer à l'être. Nous sommes des professionnels. Il n'y a aucun complexe à faire. On est là pour jouer. Et gagner. Un derby, c'est comme une finale. Ça ne se joue pas, ça se gagne. Parce que ça demeure un match particulier pour les joueurs et le public. Si on gagne, on réalisera un bon pas vers l'Europe. Mais Lyon ne constitue pas le dernier gros obstacle de notre saison. Il en restera sept autres à franchir.

 (...)

Les négociations concernant ma prolongation de contrat en sont nulle part. Il y a déjà eu des échanges mais rien de plus. Je ne m'en occupe pas et ça ne me perturbe pas non plus. Un contrat ne veut plus rien dire. Tu peux en signer un et partir six mois après. Chaque mercato est devenu un moment crucial dans une carrière. Le prochain le sera particulièrement pour moi, mais je ne me prends pas la tête avec ça. J'ai un faible pour l'Italie et l'Espagne. J'ai eu un gros coup de foudre pour la Série A en 2008, à Messine, lors d'un match amical avec Monaco contre la Juve. J'ai adoré sentir la pression des tifosi dans mon dos. J'ai eu l'impression que la tribune allait s'effondrer. J'aimerais vivre ça tous les week-ends."

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