Katranis en a pleuré

30/05/2021
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Venant de boucler sa saison à la 6e place du championnat turc sous le maillot de Hatayspor après avoir joué 22 matches dont 17 en tant que titulaire, Alexandros Katranis (23 ans) s'est longuement confié hier au site grec Sport24. Extraits.

"Il y avait une part d'inconnu quand j'ai rejoint ce club promu pour la première fois de son histoire dans l'élite turque. Mais je me suis bien adapté, ça a bien marché pour moi cette saison. On a longtemps été à la course pour décrocher une place européenne, ça c'est joué sur des détails et c'est finalement Sivasspor qui nous a dépassés pour décrocher cette 5e place. L'équipe m'a aidé à m'améliorer. Je suis en bien meilleure forme depuis l'été dernier. Quand j'étais en Grèce, on mettait en avant mes qualités de bon défenseur mais on s'interrogeait sur mon apport offensif. J'ai progressé dans ce domaine. J'ai marqué un but, j'ai délivré quatre passes décisives

Je ne sais pas où je serai la saison prochaine mais je peux dire que je ne resterai pas à Hatayspor. Je suis encore sous contrat avec Saint-Etienne jusqu'en 2022. Il faudra trouver une solution avec ce club. Chaque été ils disent que j'irai en équipe A ou en équipe B et finalement je pars. On verra ce qui va se passer, j'ai une confiance absolue en mes agents. Chaque fois que je suis revenu à Saint-Etienne ou la première saison là-bas, je n'ai pas joué mais ils m'ont beaucoup soutenu. C'est une grande équipe française. Mais prendre le risque de rester pour jouer zéro, deux ou cinq matches alors que je sors d'une saison à 22 matches...

Partout en France, Saint-Etienne est respecté seulement parce que tout le monde sait que c'est le club qui a le plus de titres de champions. La ville vit et respire pour l'équipe. Les fans viennent à l'entraînement pour nous encourager. Savez-vous ce que c'est que de s'entraîner devant 3 000 personnes? Je me souviens de la première saison où je suis allé dans l'équipe, nous avons joué le derby contre Lyon et perdu sur un score élevé. Les fans avaient accroché des banderoles avant la rencontre nous demandant de battre Lyon.

Le plus important, c'est d'avoir la confiance de l'entraîneur. Quand je suis allé à Saint-Étienne Oscar Garcia était l'entraîneur mais il est parti au bout de trois mois. On m'a dit que je devais améliorer certaines choses pour jouer en Ligue 1. Ses successeurs ne m'ont pas fait jouer. Quand un nouvel entraîneur arrive et que l'équipe ne va pas bien, il cherche des moyens de la remonter, il ne va pas forcément lancer des jeunes, non pas parce qu'il n'en a pas envie mais parce qu'il n'a pas le temps de le faire à ce moment-là.

Je n'ai pas regretté d'être allé à Saint-Étienne parce que j'ai appris des choses tant sur un plan sportif qu'extra-sportif, même si je n'ai pas joué en équipe première. J'ai eu comme coéquipier Mathieu Debuchy, qui dans sa carrière a joué à Arsenal et en équipe de France.  J'ai aussi côtoyé Neven Subotic, qui a joué à Dortmund. Florentin Pogba était le psychologue de l'équipe. Il mettait de la musique dans les vestiaires, il dansait. 

La plus grosse folie que j'ai faite ? Je ne sais pas. Mes tatouages, ma coupe de cheveux ? Moi, lorsqu'on me demande quelle est ma plus grande folie, je réponds que je suis parti en France à l'âge de 18 ans. Je me suis fait tatouer à une époque où les choses n'allaient pas bien à Saint-Étienne. Je l'ai vu comme un soulagement. Je n'étais pas bien et je l'ai vu comme une issue. Parmis mes huit tatouages, j'en en ai d'un homme qui marche avec un loup. Parce qu'à ce moment-là j'étais seul, un loup solitaire. Je n'avais personne à qui me confier. Lorsque j'allais à l'entraînement, j'étais seul. Quand je rentrais de l'entraînement, j'étais seul. 

Ma première saison à Saint-Etienne,  j'étais seul, j'ai eu du mal et j'ai pleuré plusieurs fois. Quand je ne jouais pas, j'étais bouleversé. J'ai quitté la maison à minuit et je me suis promené Je me demandais où j'étais et pourquoi cela m'arrivait. Mais le lendemain, j'ai dû aller m'entraîner. Et j'ai tout laissé derrière moi. Je rêverais de jouer à Barcelone. C'est un rêve insaisissable. J'aimerais jouer en Angleterre ou en Espagne. "

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