Ils étaient un peu plus que des coéquipiers
29/01/2025
Dans L’Union, Jean-Michel Larqué s’est remémoré avant-hier avec émotion ses vertes années de joueur. Extraits.
"Ce que j’ai vécu à l’AS Saint-Etienne réveille toujours beaucoup d’émotions chez moi. Peut-être plus maintenant d’ailleurs qu’à l’instant T, parce que l’on ne s’en rendait pas compte, on n’était pas conscients que l’on était en train de semer. On n’avait pas du tout la prétention d’être des précurseurs. On faisait notre métier et c’est peut-être après, et sûrement davantage maintenant qu’on est sortis de cette aventure, que ça a mûri dans l’esprit des gens. Peut-être aussi parce qu’ils n’ont pas retrouvé cette émotion. A cette époque, il n’y avait pas beaucoup de chaînes de télévision, le produit était rare. Lorsqu’on me parle de ça, ça procure en moi de l’émotion. Et je sens qu’en face elle est présente, avec une forme de nostalgie.
A cette époque-là, j’ai vécu l’instant présent et je ne me projetais pas. De la même manière, je sais très bien que ce que j’ai vécu, on ne peut plus le vivre maintenant. C’est parfois mon défaut mais je cloisonne un peu les choses, et c’est aussi un gros avantage. Quand il faut tourner la page, j’ai la chance de pouvoir le faire assez facilement et complètement. Le jour où je n’ai plus été footballeur professionnel, c’était fini. Quand j’étais journaliste, je n’ai jamais réagi en disant : oui, mais j’ai été footballeur pro. Cela n’est jamais entré dans mon raisonnement. Quand j’ai été viré en 2 minutes de TF1, j’ai considéré que j’avais fait mon temps, que j’avais vécu 25 minutes fabuleuses et que la vie continuait.
Cloisonner était probablement une manière de me consacrer à 100% à chaque nouvelle étape. Et puis, égoïstement, c’était pour me protéger. J’ai des coéquipiers qui ont eu du mal à faire ce chemin, qui en ont souffert. Je leur disais, gentiment : "tu n’es plus international, tu n’es plus footballeur de l’AS Saint-Etienne." Cela ne veut pas dire que j’ai oublié le passé, il ne faut pas. Et les souvenirs sont intacts (sourire). Au début de chaque année, j’appelle mes anciens coéquipiers, d’Ivan Curkovic à Christian Sarramagna, pour leur souhaiter la bonne année. Ce qui veut dire que ce qu’il s’est passé dépasse le cadre du football et que nous étions un peu plus que des coéquipiers."

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