Anto et Jean-Mimi ont rendu hommage à Papi

01/02/2023
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Si les Verts actuels nous font honte, deux personnalités ayant fait la fierté de Sainté étaient présentes hier à Furiani pour rendre hommage au meilleur joueur corse de l'histoire Claude Papi, mort à 33 ans d'une rupture d'anévrisme lors d'une partie de tennis à Miomo, au nord de l'Ile de Beauté.

Jean-Michel Larqué "Je suis très heureux d’être là car je suis socio du Sporting [ndp2 : le mythique capitaine de l'épopée des Verts n’a pas souhaité rejoindre le collectif des Socios Verts, qui vient d'atteindre péniblement les 280 000 euros de promesses de contributions]. Claude Papi était absolument remarquable sur un plan technique. Il y a les bons joueurs et ceux qui sont un cran au-dessus, les artistes. Les bons joueurs récitent le football tel qu’on leur a appris dans les écoles de football mais qui vous ne surprennent pas. Claude avait autre chose. Dans certaines situations, il inventait des gestes que les autres ne connaissaient pas.

Claude Papi avait des gestes qui désarçonnaient l’adversaire. Il nous a désarçonnés une fois à Saint-Etienne. Le Sporting menait 2-0 à Geoffroy-Guichard à la 75e minute. C’était la grande équipe de Saint-Etienne. Il y a eu une panne de courant. Georges Franceschetti, qui était au marquage d’Osvaldo Piazza sur un corner, s’est retrouvé quasiment au fond des filets avant que ballon n’arrive. Il croyait que c’était quelqu’un d’autre qui l’avait poussé mais c’était bien Osvaldo. Le Sporting est reparti malheureux car nous avons gagné 3-2. Mais les matches entre Saint-Etienne et Bastia, que ce soit à domicile ou à l’extérieur, étaient frappés de la qualité de cette équipe et du talent de Claude Papi.

Avec Claude nous avions un point commun : nous prenions énormément soin de la personne qui s’occupaient des équipements. Que ce soit lui ou que ce soit moi, le short qui nous servait la journée précédente, on pouvait l’utiliser la journée suivante. Claude et moi, on ne taclait pas. Je crois que je n’ai taclé qu’une fois dans ma carrière. Claude était l’image du footballeur toujours debout, jamais battu. Il ne taclait jamais. Les shorts de Claude Papi faisait plusieurs saisons comme les miens à Saint-Etienne.

Frédéric Antonetti : "Mes premiers souvenirs de football datent de la saison 1971-1972. Je me suis intéressé au Sporting à ce moment-là, j’ai signé ma première licence en pupille. Bien sûr je me suis identifié à Claude Papi. Il marquait un but tous les trois matches. Il a marqué 134 buts. Pour un numéro 10, ça en dit long sur le joueur qu’il était. Il aimait répéter les efforts, il avait un super jeu de tête, il coupait souvent les ballons au premier poteau. Il faisait jouer les autres. C’était le numéro 10 dans toute sa splendeur. Sa carrière aurait sûrement été tout autre s’il avait joué sur le continent. S’il avait joué à Saint-Etienne ou à Nantes qui étaient les deux grands clubs français de l’époque… Il avait tout, techniquement il était très fort et surtout il voyait tout avant tout le monde. C’est ce qui s’appelle un grand joueur."

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