
Galtier tacle Saivet
11/07/2017

Dans la dernière édition de France Football, Christophe Galtier déplore les ratés du recrutement stéphanois symbolisés par le flop Henri Saivet. Extraits.
"Je n'ai jamais trouvé de “playmaker” à la Boudebouz, à la Sanson ou à la Gourcuff ? Je pensais l’avoir trouvé avec Henri Saivet. Mais s’il n’a pas joué en Angleterre, maintenant, je sais pourquoi: il n’a plus faim. Du tout.On te souffle son nom, tu te dis “bonne idée”! L’un des gros problèmes du club – j’espère qu’il va y remédier –, c’est le recrutement. Je n’incrimine personne, mais tu ne peux pas, pendant quatre-cinq ans, être au four et au moulin, te coucher à pas d’heure avec Stéphane Tessier pour monter des effectifs quand tu as deux-trois matches par semaine.Tu n’as pas le temps. La tête dans le guidon, pied au plancher, tu vas droit vers ce qui se présente, jeudi, dimanche, jeudi, dimanche, mercredi...Tu dois avoir une structure, des moyens humains qui doivent te permettre de ne pas faire de conneries dans ton recrutement. Et Dieu sait que, depuis dix-huit mois, on en a fait beaucoup...
Je ne m’enlève pas ma part de responsabilités, loin de là. Mais on sait ce que coûte en énergie une Ligue Europa, au groupe, à l’équipe, à l’entraîneur, et à son staff technique et médical.Tu démarres ta saison fin juillet, avec des matches hyper importants qui, selon que tu accèdes aux poules ou non, te permettent de faire ton mercato d’été... ou pas – c’est aussi ça, les moyens de Saint-Étienne. D’ailleurs, la seule fois où l’on ne l’a pas disputée, on a terminé quatrième du Championnat ! Depuis dix-huit mois, il aurait fallu qu’on soit aussi bons dans le recrutement que dans le jeu. Il aurait fallu se démultiplier encore plus! Ça n’était pas possible. C’est là où ON a failli. Et je ne dis pas ils. Ni je...
On ne peut pas dire que ç’a été une grande réussite ces derniers temps. Je ne dis pas qu’on m’a imposé des joueurs que je ne voulais pas, je dis simplement qu’il y a la réalité de ce qu’est le joueur au moment où tu le veux. Et ça, c’est un travail en amont,un travail d’observation, une enquête préliminaire. Pour en revenir à Henri, on l’avait perdu de vue.On est restés sur ce qu’il avait fait contre nous avec Bordeaux du temps de Willy Sagnol et de René Lobello, mon adjoint! Il avait aussi marqué en finale de Coupe de France contre Évian. Mais le Henri de Bordeaux et le Henri de l’Angleterre, ce n’était plus le même. C’est un exemple. Il y en d’autres. On a recruté des joueurs qui avaient été bons contre nous comme Söderlund et Selnaes. La progression du club, elle n’est pas sur un plan budgétaire, elle est sur la qualité de la cellule de recrutement et sur l’évolution de la qualité de sa formation, de son recrutement des jeunes. Quand tu n’as pas de moyens, il faut réduire au maximum les échecs."

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