Bosquier peiné par Sainté
26/12/2021
Ancien défenseur de l'ASSE et de l'OM, Bernard Bosquier (79 ans) se confie aujourd'hui dans La Provence. Extraits.
"La rivalité entre Saint-Etienne et Marseille ? C’était avant tout une rivalité entre Roger Rocher et Marcel Leclerc et si j’avais signé ailleurs qu’à l’OM, tout cela ne se serait pas produit. Mais la FFF m’avait empêché d’aller auparavant à l’Atlético de Madrid ou au Hertha Berlin. Rocher et Leclerc s’envoyaient des piques, se chambraient : "Je vous vois dans le rétroviseur"... Mais j’avais prévenu Rocher que je partirai à la fin de mon contrat depuis un an et demi. J’allais avoir 30 ans et il ne me proposait rien, il prétendait que je viendrai pointer à Geoffroy-Guichard, presque que je le supplierai de rester. "Tu es du sud, tu es une grande gueule", il ne me prenait pas au sérieux.
Quand Leclerc m’a contacté, j’ai dit d’accord et Rocher ne l’a pas digéré. Pourtant, il m’aimait bien, il offrait toujours du muguet à ma femme. Mais il a pété les plombs. Quand il m’a exclu avec Georges Carnus pour les derniers matches de la saison, il a dit qu’il allait me réintégrer, puis il est revenu sur sa décision. Je lui avais pourtant dit que je pouvais jouer, je n’avais pas peur, je n’avais rien volé à personne. Mais en plus, il m’a fait virer de l’école des Beaux-Arts où je passais mon diplôme de maître d’œuvre. J’allais déposer mon travail et il m’a fait expulser.
Entre Stéphanois et Marseillais, nous étions rivaux sur le terrain, mais il n’y avait pas d’histoire. C’était tendu, intense, comme toujours quand le premier affronte le deuxième, qu’il y a de l’enjeu. Mais c’était un match comme un autre. Il n’y avait pas plus de vice, de méchanceté. Et quand j’ai été à l’OM, je n’ai jamais eu d’accrochages avec mes anciens coéquipiers de Saint-Étienne. Après, ça a débordé sur les supporters. Mais sur le terrain, ça ne valait toujours que 3 points. Moi je préférais gagner 10 autres matches et perdre celui-là que l’inverse.
Arrivé à l’OM, j’ai tout de suite été adopté et je suis resté vivre à Marseille...Il y avait notre notoriété, notre statut d’internationaux, avec Georges, j’avais été élu meilleur joueur français de la tournée en Argentine et nous avons tout de suite fait de bons matches. Et puis, nous avions le moral, l’esprit pour jouer devant 40 000 personnes. Et M. Leclerc était un grand président, fidèle à la parole donnée et qui a su trouver des Skoblar, des Magnusson. Quand je vois Saint-Étienne, en ce moment, ils font peine. Je suis heureux d’avoir joué à l’ASSE, d’avoir connu Albert Batteux et Jean Snella, à qui je dois tout."

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