Le bad beat de Santini

04/03/2014
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Sans club depuis sa brève expérience de manager du Paris FC, Jacques Santini évoque son avenir et sa passion du poker dans un entretien paru ce soir sur le site Sports.fr. Extraits.

 

"On parle de moi, mais je n’ai pas été contacté. C'est la Tunisie aujourd'hui, peut-être le Maroc demain, mais j’attends que l’on me propose un poste. Ce serait une bonne idée. Diriger une sélection nationale ou faire remonter une équipe en Ligue 1, ce sont des projets qui m'intéressent. La Chine a récemment choisi Alain Perrin, mais j’avais rencontré des dirigeants il y a quelques semaines. Partir à l’étranger ne me fait pas peur, j’ai envie de découvrir. J’ai 62 ans, je suis un homme de défi désormais.

(...)

Mon père tenait un bar, chez moi en Franche-Comté. Je suis d’origine italienne, donc on jouait surtout à la briscola, puis au rami. Ensuite, comme tout sportif, j’occupais mon temps avec des cartes en mains. A Saint-Etienne, j’ai joué à la coinche et au tarot. Depuis 4 ou 5 ans, avec plus de temps libre, je joue au poker en famille ou sur internet. C’est un jeu très prenant et, comme dans n’importe quel sport, il faut beaucoup de pratique pour être au niveau. C’est dur de rester sérieux. Devant l’ordinateur par exemple, je suis parfois déconcentré par la télé ou le téléphone. En famille, lors de nos grandes tables durant toute une après-midi, on s’amuse beaucoup. C’est aussi un moment de détente.

(...)

Au poker, on passe par tellement de phases... Intérieurement, ça bouillonne. Quand on prend un bad beat, on en veut à la terre entière (rires) ! Les cartes font beaucoup de choses, c’est parfois les montagnes russes. Après, je ne m’immerge pas totalement comme un professionnel. Le vrai joueur vit son tournoi, il réfléchit aux coups précédents et en parle à ses amis. A la fin d’une main, je suis heureux ou énervé pendant quelques instants, mais je passe ensuite à quelque chose d’autre. J’aime ce jeu, mais il ne me procure par d'émotions excessives. En ligne, parfois, j’ai la chauffe, je joue beaucoup de mains. Après, en live, lorsque les poubelles s’enchaînent, c’est long... Globalement, je suis plutôt un joueur d’attente. Pour le footballeur, le rêve est de jouer une Coupe du monde. Le Graal pour tout joueur, c’est Las Vegas. C’est un peu notre Brésil. J’irais certainement avec quelques amis pour m’amuser un peu, car ma femme n’est pas trop joueuse."

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