Chambost revient sur ses vertes années

29/09/2020
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Auteur d'un bon début de saison avec l'Estac (5e de L2 à égalité de points avec le 3e Sochaux à 1 points du PFC et à 2 longueurs du leader niortais), Dylan Chambost est revenu sur ses vertes années dans un entretien accordé à Onze Mondial. Extraits.

"J’ai passé 12 ans à l’ASSE, de mes 10 ans à mes 22 ans. Ma formation s’est très bien passée. On a gagné plusieurs titres régionaux et nationaux. C’était un réel plaisir.  lors de mon année en U17 nationaux. On avait terminé premier de la poule et ensuite, on avait remporté les play-offs. On avait fini champion de France U17. C’était une super saison avec de super souvenirs. Dans l’équipe, on avait des joueurs incroyables comme Jonathan Bamba ou Allan Saint-Maximin.  Ils étaient devant moi, c’étaient des pépites. Eux évoluaient plus sur les côtés et moi dans l’axe. C’était déjà de grands joueurs. Je n’ai jamais été frustré par le fait d’être dans leur ombre. Je ne l’ai jamais mal vécu. Moi, je travaillais de mon côté. J’avais moins de talent qu’eux, mais j’avais toujours confiance en moi. Je savais qu’avec le travail, ça allait payer. 

Je me souviens de mes années en U19 où je n’entrais pas vraiment dans les plans du coach. Il y a donc eu des week-ends compliqués où je n’entrais pas en jeu, je me suis retrouvé plusieurs fois hors du groupe. C’était difficile. Mais j’ai toujours eu la chance d’avoir mes parents et mes frères pour me remonter le moral et me dire de ne pas lâcher.  J’ai réussi à intégrer le groupe de la réserve par la petite porte. Et à partir de là, j’ai connu une forte progression. J’ai aussi rencontré le coach Batlles qui m’a donné beaucoup de conseils et m’a fait progresser. J’ai donc réalisé une bonne saison en N3, ça m’a permis d’obtenir un contrat pro d’un an.

Au moment de signer, j’ai ressenti beaucoup de fierté, je me suis dit que le travail et les sacrifices commençaient à payer. Bon après, je n’avais aucune garantie et je ne pouvais pas me reposer car je n’avais signé qu’un an. Je devais tout de suite me remettre dedans pour montrer que j’avais le niveau. Ça m’a quand même procuré beaucoup de joie et de fierté. Surtout que le club aurait pu aussi me proposer un contrat amateur. On n’était que deux de la promotion à obtenir ce contrat. Malheureusement, malgré le contrat pro, je n’intégrais pas le groupe pro, je restais avec la réserve à l’entraînement. J’ai continué avec la réserve, tout s’est bien passé et j’ai prolongé de deux ans.  

J’ai pu m’entraîner régulièrement avec le groupe professionnel par la suite. Hormis deux matchs de Coupe de France, je n’ai pas eu ma chance avec les pros. Le club a misé sur d’autres joueurs. Et puis, il y avait une très bonne équipe avec beaucoup d’internationaux, la concurrence était rude. Il y avait des jours comme Cabella ou encore Khazri devant moi.  J’aurais aimé jouer à Geoffroy-Guichard. À certains moments, j’aurais pu avoir un peu de temps de jeu. Mais bon, c’est comme ça. En N3, je faisais le job, j’avais de bonnes stats. Il m’a manqué peut-être un peu plus de physique et de puissance à l’époque. Ce n’est pas grave. Je n’ai aucune rancœur. Je suis arrivé au club à 10 ans, j’en suis reparti à 22. Je pense que mon parcours est une réussite. Mon seul regret, c’est de ne pas avoir pu évoluer devant le public de Geoffroy-Guichard. 

Je suis quelqu’un de très posé, très humble. J’ai toujours gardé mes amis d’enfance. D’ailleurs, il y une phrase d’un chanteur que j’aime bien : « Je marche qu’avec amitié de plus de 10 ans ». Ça vient du rappeur Hornet La Frappe. C’est très important pour moi de ne pas avoir coupé avec le monde amateur. Je rêve de jouer en Ligue 1. J’espère que ce sera avec l’ESTAC. Revenir à l’ASSE ?  Je n’en sais rien. Tout peut se passer dans le foot. Mais ce n’est pas prévu pour l’instant.  Une phrase qui me représente ? « Laisse les autres prendre l’ascenseur, on va prendre l’escalier et on arrivera plus forts ». C’est une phrase du rappeur Sofiane. Je trouve que ça colle bien avec mon parcours parce que je n’ai jamais été surclassé. Et aujourd’hui, j’en suis là, et je suis peut-être plus fort mentalement que ceux qui ont eu des facilités dans leur parcours."

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