Guillou fier et Vert
20/12/2024
Ancien défenseur de l'ASSE et actuel consultant sur beIN Sports, Patrick Guillou s'est confié au Télégramme. Extraits.
"Ce dont je suis le plus fier, c’est d’avoir réussi à tirer le maximum de mes moyens. Comme je n’ai pas fait de centre de formation, j’avais quelques lacunes, mais j’ai réussi à les compenser grâce à mon cœur, mon énergie, mon volume de jeu. Et j’ai fait une carrière honorable. Quand j’étais gamin, j’aurais souhaité jouer en équipe de France, jouer la Coupe des clubs champions. Je n’avais pas le niveau parce qu’il me manquait la dernière marche pour aller encore plus haut. Mais ma plus grande fierté, quand on regarde dans le rétroviseur, c’est d’avoir joué dans des clubs historiques comme Saint-Étienne, comme Rennes, comme Sochaux et d’avoir connu trois montées avec ces clubs-là. Je voulais jouer en Bretagne parce que mon grand-père venait de là-bas (de Pont-Croix). Je voulais jouer à Saint-Étienne et j’ai eu la chance d’être capitaine. J’ai pu jouer en Bundesliga en Allemagne et en Ligue 1. Je n’ai aucun regret sur mon parcours.
Le stade le plus chaud dans lequel j'ai joué ? Geoffroy-Guichard est vraiment très très particulier quand il commence à gronder, dans le sens positif. Ensuite, je trouvais que, quand on jouait au Parc, avec la caisse de résonance qu’il y avait, avec ce qu’étaient capables de dégager les deux kops à l’époque, c’était quand même assez conséquent. Et enfin, j’ai eu la chance de jouer, puis d’être entraîneur dans plusieurs configurations du stade Vélodrome. Je l’aimais beaucoup avant la Coupe du monde 98, je trouvais que ça envoyait du lourd. Ensuite, comme ce n’était pas fermé, ça s’envolait et ce n’était plus du tout la même ambiance. Puis, je l’ai connu avec Bordeaux, je me suis dit : « C’est quoi ce stade de fou ». Depuis qu’ils ont refermé, quand il y a 60 000 personnes, c’est terrible. Mais ça peut être aussi bien un moteur que, quelques fois aussi, un frein au niveau de l’appréhension.
Tous mes maillots, tous mes souvenirs, ce sont mes parents qui les ont. Mais, avec Saint-Étienne, on a joué contre l’Inter où il y avait de gros joueurs. Je récupère le maillot de Zamorano. Il a toujours joué avec le numéro 9, mais celui que j’ai c’est le 18. Et lors de la Coupe du monde au Qatar, je reconnais "l’hélicoptère". Lui ne me connaissait pas mais je vais le voir et je lui dis : « Monsieur Zamorano, j’ai encore votre maillot à la maison. Mais, par contre, j’ai le 18. » Et il me dit : « Ah oui, c’est vrai. Car ça fait 1 + 8. » Et je lui dis : « Oui mais pourquoi ? » Il me dit : « A l’Inter, il ne pouvait y avoir qu’un numéro 9 : c’était Ronaldo. » Quand il y a Ronaldo qui arrive et qui demande le 9, tu donnes le maillot. Mon onze idéal des joueurs avec lesquels j'ai évolué ? Janot - Algérino, Wallemme, Sorin, Daf - Pedretti, Sarr, Meriem, Zanotti - Bruno Roux, Alex."

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