Caïazzo roi du texto
18/11/2012
Réputé pour son incurable addiction aux courriels et aux SMS, Bernard Caïazzo
s'est récemment emmêlé les pinceaux comme le na-narre aujourd'hui Le Journal du Dimanche.
"A quoi se joue une élection parfois... Après dépôt des candidatures, le vote à la présidence de la FFF semble joué d'avance : ni François Ponthieu, ni Eric Thomas ne sont de taille à battre Noël Le Graët le 15 décembre. Une quatrième liste, en revanche, aurait représenté une vraie menace pour lui. Mais elle n'a pas vu le jour suite à une drôle de bévue de du président de l'ASSE Bernard Caïazzo. Un épisode digne des Pieds Nickelés.
Le 8 novembre, un dîner réunit une grosse poignée de présidents de clubs professionnels ainsi que Frédéric Thiriez au sous-sol du Casa di Delfo, un restaurant du 8ème arrondissement de Paris. Bernard Caïazzo y a ses habitudes. C'est là qu'il avait contribué à l'élection de Noël Le Graët, en juin 2011, en convaincant l'essentiel des clubs professionnels de voter pour ce dernier contre loe président de l'époque, Fernand Duchaussoy. Même lieu, autre discours : cette fois-ci, Bernard Caïazzo a invité, à l'heure du digestif, les initiateurs d'une liste concurrente. Notamment l'avocat Xavier Lebray, Jamel Sandjak, le président de la Ligue de Paris, ou le président des clubs amateurs Georges Vanderschmitt. Mais aussi celui qu'ils poussent à être leur tête de liste : Fernand Duchaussoy ! Persuadés que les amateurs voteraient majoritairement pour celui-ci, il se propose d'intégrer la liste et se fait fort d'inciter la majorité à voter contre Le Graët, dont ils sont en partie mécontents. Suffisamment pour un putsch, sur le papier du moins.
Le lendemain matin, lors de l'assemblée générale de la Ligue, Caïazzo s'active à rassembler ses partisans, tout en comptant les opposants. Il multiplie les SMS, son péché mignon. En voilà un pour le président de l'OM, Vincent Labrune : "Louvel ne votera pas Duchaussoy." Un texto qu'il envoie par erreur à… Jean-Pierre Louvel, président du Havre, placé à quelques pas de lui mais juste derrière Labrune dans son répertoire. Louvel n'avait rien dit de ses intentions de vote. Il hallucine à la lecture du messsage, avant de comprendre ce qui se trame. Profitant d'une interruption de séance, et sans réaliser sa bévue, Caïazzo réunit les présidents de club présents : Féry (Lorient), Fortin (Caen), Saint-Sernin (Rennes) et Seydoux (Lille). Louvel l'apostrophe sans attendre : "C'est quoi ce texto que tu m'as envoyé ? " Caïazzo nie. Quand le Havrais pose son téléphone sur la table pour inviter les autres à lire le message, le président stéphanois quitte les lieux.
Dans la foulée, sous le choc de sa bévue, il appelle son allié Sandjak. Ils contactent Duchaussoy et lui disent ne plus sentir le coup. Ce dernier, déjà pas très chaud pour se présenter, décline définitivement l'invitation. Sans capitaine ni alliés de poids, les opposants menés par Lebray allaient droit au naufrage. Devant ce constat, ils ont jeté l'éponge quelques jours plus tard. Malgré le mécontentement, la voie est libre pour Le Graët."
"A quoi se joue une élection parfois... Après dépôt des candidatures, le vote à la présidence de la FFF semble joué d'avance : ni François Ponthieu, ni Eric Thomas ne sont de taille à battre Noël Le Graët le 15 décembre. Une quatrième liste, en revanche, aurait représenté une vraie menace pour lui. Mais elle n'a pas vu le jour suite à une drôle de bévue de du président de l'ASSE Bernard Caïazzo. Un épisode digne des Pieds Nickelés.
Le 8 novembre, un dîner réunit une grosse poignée de présidents de clubs professionnels ainsi que Frédéric Thiriez au sous-sol du Casa di Delfo, un restaurant du 8ème arrondissement de Paris. Bernard Caïazzo y a ses habitudes. C'est là qu'il avait contribué à l'élection de Noël Le Graët, en juin 2011, en convaincant l'essentiel des clubs professionnels de voter pour ce dernier contre loe président de l'époque, Fernand Duchaussoy. Même lieu, autre discours : cette fois-ci, Bernard Caïazzo a invité, à l'heure du digestif, les initiateurs d'une liste concurrente. Notamment l'avocat Xavier Lebray, Jamel Sandjak, le président de la Ligue de Paris, ou le président des clubs amateurs Georges Vanderschmitt. Mais aussi celui qu'ils poussent à être leur tête de liste : Fernand Duchaussoy ! Persuadés que les amateurs voteraient majoritairement pour celui-ci, il se propose d'intégrer la liste et se fait fort d'inciter la majorité à voter contre Le Graët, dont ils sont en partie mécontents. Suffisamment pour un putsch, sur le papier du moins.
Le lendemain matin, lors de l'assemblée générale de la Ligue, Caïazzo s'active à rassembler ses partisans, tout en comptant les opposants. Il multiplie les SMS, son péché mignon. En voilà un pour le président de l'OM, Vincent Labrune : "Louvel ne votera pas Duchaussoy." Un texto qu'il envoie par erreur à… Jean-Pierre Louvel, président du Havre, placé à quelques pas de lui mais juste derrière Labrune dans son répertoire. Louvel n'avait rien dit de ses intentions de vote. Il hallucine à la lecture du messsage, avant de comprendre ce qui se trame. Profitant d'une interruption de séance, et sans réaliser sa bévue, Caïazzo réunit les présidents de club présents : Féry (Lorient), Fortin (Caen), Saint-Sernin (Rennes) et Seydoux (Lille). Louvel l'apostrophe sans attendre : "C'est quoi ce texto que tu m'as envoyé ? " Caïazzo nie. Quand le Havrais pose son téléphone sur la table pour inviter les autres à lire le message, le président stéphanois quitte les lieux.
Dans la foulée, sous le choc de sa bévue, il appelle son allié Sandjak. Ils contactent Duchaussoy et lui disent ne plus sentir le coup. Ce dernier, déjà pas très chaud pour se présenter, décline définitivement l'invitation. Sans capitaine ni alliés de poids, les opposants menés par Lebray allaient droit au naufrage. Devant ce constat, ils ont jeté l'éponge quelques jours plus tard. Malgré le mécontentement, la voie est libre pour Le Graët."
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