Un gros magot pour Sanogo ?
19/10/2012
Réclamant 7,7 M€ de dommages et intérêts à l'ASSE pour harcèlement moral et rupture abusive du contrat de travail, Boubacar Sanogo motive sa démarche dans un long entretien publié aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.
"J'attaque l'ASSE en justice pour obtenir réparation de tout ce que j'ai subi la saison dernière. Les dirigeants de l'ASSE m'ont mis au placard comme un malpropre. Dominique Rocheteau et Roland Romeyer m'ont sali dans la presse. Ils m'ont fait passer pour un profiteur, un indésirable, comme quelqu'un qui volait le club. A un moment, ça suffit ! C'est inacceptable pour ma famille ! Jusqu'à preuve du contraire, j'ai toujours été honnête avec les gens avec qui j'ai bossé. Saint-Etienne n'a jamais eu à se plaindre de moi. Pourtant ils se sont comportés comme s'ils pouvaient tout se permettre. Comment peuvent-ils traiter des gens de la sorte ? C'est dévalorisant, inadmissible ! Au final, tout le monde s'est retourné contre moi. Cela m'a déprécié vis-à-vis de mes futurs acquéreurs et a mis ma carrière en danger.
Les dirigeants stéphanois ont fait des pieds et des mains pour me transférer du Werder de Brême. Ce sont eux qui ont fixé les conditions de ma venue. Et ce sont eux qui ont décidé de me mettre de côté l'été dernier pour des raisons financières, pas sportives. Et ce sont encore eux qui ont rompu mon contrat avant son terme. Ils ont prétexté que j'avais fait des déclarations dans la presse alors qu'eux, ils ne se sont pas gêné pour en faire. Je ne les ai faites que pour rétablir la vérité. Je suis arrivé à Saint-Etienne avec de la bonne volonté. Malheureusement pour les deux parties, ça ne s'est pas passé comme je le voulais. J'ai notamment été opéré à une cuisse, en octobre 2010. J'ai encore connu des pépins physiques par la suite, mais j'ai tout fait pour revenir. Si je m'en foutais, je me serais contenté de prendre mon chèque chaque mois.
A la fin de la saison 2010-2011, les dirigeants ont reçu individuellement les joueurs sur lesquels ils ne comptaient plus. Ils n'ont pas demandé à me voir. Je suis donc parti me préparer tout seul aux Etats-Unis. A la reprise, Roland Romeyer me convoque dans son bureau, la veille de partir en stage. Il me dit qu'il a une proposition pour moi, venue de Chine. Je lui réponds que ça n'entre pas dans mes plans. J'ai encore le droit de choisir ma carrière, non ? Il s'énerve et me menace. Je tiens bon mais ne pars pas en stage.
Les dirigeants affirments que j'ai refusé de faire un essai au Celtic ? J'ai juste demandé à le décaler d'une semaine. Le dentiste venait de me remplacer une molaire par un implant. Mais j'ai e une complication aux sinus à cause de la vis. Le médecin de l'ASSE m'a mis sous antibiotiques et envoyé voir un ORL pour me les faire nettoyer. Mon essai à Monaco ? Comment voulez-vous qu'un joueur retrouve un club si vous le privez de préparation physique, moment le plus important dans toute une saison ? Monaco voulait un attaquant prêt de suite. Forcément, je ne l'étais pas. Et ça a été pareil lors de mon essai à Auxerre.
J'ai passé un an sans jouer. J'ai eu la sensation d'être une machine qui, comme elle ne produisait plus, était mise à la casse. Mais c'était encore pire. Car une machine, on ne la blesse pas à tarvers des mots ou des actes. Un homme, oui. On peut ne pas être satisfait du rendement d'un salarié. Mais il y a un respect à garder. Or ils ont fait de moi un intrus au club. On m'a privé de maillot et d'équipements. On m'a interdit de m'entraîner avec les pros, de venir petit-déjeûner avec eux. On m'a retiré ma place sur le parking des joueurs et mes billets de match. On m'a interdit de figurer sur la photo officielle. On m'a imposer d'effectuer six heures de bus avec la CFA pour aller à Tarbes, où je n'ai pas joué. Si ce n'était pas du harcèlement moral, c'est quoi ?
Si, en mon âme et conscience, je pensais avoir tort, je n'intenterais pas ce procès. Mais je m'estime dans mon bon droit. Ils ont voulu me casser par tous les moyens. Ils m'ont enfoncé. Ils m'ont jeté en patûre au public. On m'a traité de tout. On m'a humilié. Je suis devenu le salarié d'une entreprise qui ne m'a jamais défendu. Je fais ce procès pour une question de droit. Je veux faire respecter mes droits de salarié. Un employeur ne peut pas tout se permettre, ni tout dire sous prétexte que je suis un footballeur. Je suis un être humain qui vit dans un Etat de droit. Saint-Etienne l'a encore oublié quand j'ai signé à Cottbus. Il a refusé de me délivrer la lettre de sortie tant que ses avocats n'avançaient pas sur ma procédure. Cela montre une fois de plus sa mauvaise foi. Je me suis encore senti sali. Et je n'accepte pas de l'avoir été en toute impunité."

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