Avec Janot, pas de mojito !
30/06/2012
Dans la dernière édition de France Football, Jérémie Janot donne les secrets de sa longévité.
"J'attaque ma 17ème saison pro. C'est une fierté. C'est aussi grâce à mon professionnalisme. Je suis, sur ces cinq dernières années, le joueur qui s'entraîne le plus à Saint-Etienne, selon les statistiques de notre préparateur physique. Je ne suis jamais blessé. Parce que j'ai une préparation quasi draconienne, et ce n'est pas facile pour mes proches, ma femme et mes trois enfants ! Mais on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Le fonds de commerce pour le plus haut niveau, c'est l'entretien : alimentation, récupération, hydratation. Alors, je ne bois pas, je ne fume pas, je ne sors pas. Je mène une vie de moine. Mais si je n'avais pas fait ça, je n'en serais pas à ma 17ème saison. L'alimentation, c'est complexe. Ce qui marche pour moi ne marchera peut-être pas pour quelqu'un d'autre. Plus que le poids, c'est la masse graisseuse qui compte. On peut ne pas être bien à 75 kilos et bien à 78. L'hydratation ? Je bois de l'eau tout le temps, même quand je ne travaille pas. J'ai la chance de côtoyer des sportifs, des combattants de haut niveau qui me donnent beaucoup de conseils. Mon ami, c'est Cyrille Diabaté, quadruple champion du monde de boxe thaïe. Je me suis entraîné avec lui, à Paris, il me donne beaucoup de conseils car c'est aussi un coach personnel. Je vais le voir dès que je peux.
Je suis marié, j'ai trois enfants et ma façon de vivre ne les amuse pas toujours ! Une fois, nous étions au Brésil en vacances et ma femme m'a dit : "Pendant que les autres boivent leur mojito sur la plage, toi, tu t'enfermes dans une cage pour t'entraîner ! Heureusement que je t'aime beaucoup…" Malheureusement, je ne suis pas né avec un talent immense. J'ai beaucoup travaillé pour meubler mon déficit de taille, qui, au final, ne m'a pas porté préjudice. Je suis un bosseur, fils et petit-fils d'ouvriers. Pour moi, un euro c'est un euro. Et, par exemple, pour la reprise du club, ce mercredi, je me devais de rentrer dans le poids indiqué par notre préparateur physique Thierry Cotte. Si tel n'avait pas été le cas, si je n'avais pas pu respecter son programme, je n'aurais pas pu le regarder dans les yeux. Je devais rentrer à 77 kilos, j'en fais 76. Le corps, c'est important. Aujourd'hui, je suis très, très bien physiquement. Peut-être mieux qu'à 25 ans ! Avec l'âge, on apprend à gérer. Thierry est cool avec moi, il sait que, si je suis moins performant que d'autres au footing, je bosse. Pour durer, il faut faire des sacrifices. Je dis toujours : "à grands sacrifices, grande récompense !"
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