Entraîneur général du Cannet-Rocheville (Alpes-Maritimes) et consultant pour Eurosport, Christian Lopez parle de sa passion pour le golf sur le site Rhône-Alpes Tourisme.

Dans quelles conditions avez-vous débuté le golf ?

A la fin des années 80, un peu par obligation. J'aidais un ami qui avait un projet de création de parcours associé à un programme immobilier. Le projet a capoté mais la passion du golf est restée... 

Vous avez immédiatement accroché ?

Oh oui ! Comme beaucoup d'anciens sportifs, j'ai vite pris le virus et il ne m'a jamais quitté !

Pourquoi autant d'anciens sportifs de haut niveau se mettent-ils au golf ?

Parce qu'on retrouve tous les ingrédients qui ont fait notre réussite par le passé. Certes, à la différence d'un sport collectif, on se bat d'abord contre soi-même et contre le parcours. Mais on retrouve la même envie de se surpasser, de progresser en permanence, de rester concentré en toutes circonstances, de ne jamais lâcher. Bref, j'ai les mêmes sensations sur un terrain de golf qu'à l'époque, sur un terrain de foot. Seule la balle est plus petite !

Cela explique qu'un ancien sportif de haut niveau progresse généralement plus vite au golf ?

Oui, sachant que nous avons aussi l'habitude de nous adapter assez vite et d'intégrer plus rapidement les bases de ce sport. Il y a aussi le sens du geste, de l'équilibre, la concentration, la faculté de mieux tenir la pression en compétition. Autant d'éléments indispensables qu'un amateur pourra acquérir, mais moins rapidement.

Cela s'est vérifié pour vous ?

Oui. Lorsque j'ai débuté au golf, le handicap maximum était de 36. En quelques compétitions, je suis tombé à 20, puis à 15, sans jamais taper de balles au practice. Mon approche du golf a changé lorsque j'ai croisé la route d'Alain Boghossian (Ndlr : ancien joueur de l'équipe de France, aujourd'hui adjoint de Laurent Blanc chez les Bleus). A l'époque, nous avions tous les deux le même index : 12. Mais lui s'entraînait comme un fou pour progresser. Il a ainsi vite obtenu un handicap à un chiffre. Comme je ne voulais pas me laisser décrocher, je me suis mis sérieusement à travailler mon swing. Résultat, aujourd'hui, Alain est 0 d'index et moi, je suis tombé à 6. Une saine émulation !

Parvenez-vous à jouer régulièrement ?

Oui, en moyenne, une à deux fois par semaine. Il faut dire que nous, anciens sportifs de haut niveau, avons la chance d'être souvent invités sur des événements. On y retrouve beaucoup d'anciens skieurs (Léo Lacroix, Georges Mauduit, Annie Famose, Sébastien Amiez, Florence Masnada....), des footballeurs, des tennismen, des rugbymen... C'est vraiment sympa.

Quels sont vos parcours préférés en Rhône-Alpes ?

Je ne les connais pas tous mais c'est vrai que la région est particulièrement bien dotée en beaux parcours. Villette-d'Anthon me plaît beaucoup. Le Gouverneur aussi. Mais je suis également très attaché au golf de Saint-Etienne, où j'organise chaque année, avec Jean-Baptiste Berthet, le trophée des Anciens Verts. Un parcours exigeant techniquement et physiquement...

Quelle est votre ambition golfique ?

Essayer de tenir mon index. Ce serait déjà bien !