Juju aurait voulu être Dédé

14/08/2010
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Capitaine des Aiglons, Julien Sablé est un ancien Vert qui a mûri, comme l'atteste son mea culpa aujourd'hui dans la Pravda.

 

"Le déclic s'est produit avec le changement d'entraîneur au printemps dernier. Eric Roy, René Marsiglia et Fred Gioria ont eu des mots qui m'ont beaucoup touché. On croyait encore en moi. Et quand on croit en moi, je suis capable de tout défoncer. J'aime être ici à Nice car à l'instar de Saint-Etienne, c'est un club populaire. On sent le poids du passé, des supporters qui vous en demandent beaucoup, qui apprécient le beau jeu mais aussi les combattants. Il faut avoir du caractère.

 

J'arrive à la barrière des trente ans et je ne le vis pas super bien. On voit les choses différemment. J'ai plutôt agi comme un gamin jusqu'à vingt-huit, vingt-neuf ans. Maintenant, j'ai envie de me réaliser en tant qu'adulte dans un club en étant important, en me donnant aux autres. A la fin, à Sainté, j'en étais arrivé à me plaindre de choses dérisoires, comme lorsque le président me disait bonjour en ne me regardant pas dans les yeux. Ou alors quand je voyais qu'on recrutait à mon poste. C'était la sensation d'être unique, il ne fallait pas me mettre de la concurrence, j'étais devenu un peu présomptueux. Chez les Verts, j'ai eu la reconnaissance footballistique avec Frédéric Antonetti. Ensuite, j'étais dans la recherche charismatique. Je m'en suis lassé et après est venue la recherche financière. J'ai un peu délaissé l'amour du foot.

 

J'ai doublé mon salaire à Lens. Mais j'y ai explosé. Je n'étais pas assez mûr et fort pour conjuguer mon nouveau statut avec la performance. J'aurais voulu être un Didier Deschamps mais je n'en avais pas la capacité ni le vécu.  J'ai vu mes limites. Et quand tu t'endors, que tu te reposes sur tes lauriers, que tu t'écartes du terrain, il ne te rate pas. J'ai été faible. Quand Daniel Leclercq ne m'a plus calculé du jour au lendemain, j'ai trouvé ça impitoyable. Je ne leui en veut pas car il m'avait donné ma chance à son arrivée aux commandes de l'équipe, et puis on en avait pris trois à Paris.

 

Je n'étais pas loin de craquer complètement. J'ai pensé arrêter ma carrière. Après l'entraînement, je m'allongeais sur le canapé, j'étais en déprime totale. Arrêter, c'était une facilité. Je dois une fière chandelle à ma femme et à un ami proche, qui m'ont aidé à m'accrocher. Aujourd'hui, je suis plus apaisé. J'ai commis des erreurs d'ego mal placé. Je combats régulièrement mon ego pour être une meilleure personne."  

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