Ne Cissokhons pas la peau de l'ours avant d'avoir tué le derby
L'Ivre III
Chat-pitre 94
Vert-c'est 27
ASSE-LOSC : 1-1


De nombreux joueurs de football s'expriment de manière... originale... pardon... originaux.
Ainsi, Monsieur Cissokhal... Pardon, Cissokho, ancien joueur du FC Portal, et qui évolue maintenant Outre A47, a-t-il essayé de prendre les intervalles... pardon les intervaux, face à Boulogne Côte d'Opaux !
Pendant ce temps, les Verts ne jouaient ni bien ni maux et Montpellier Héral foutait le Bordal en Gironde.
Monsieur Cissokho revenait-il du salon de l'agriculture ?... Faisait-il une publicité déguisée pour l'Oréaux ? Mystère...

Il est vrai qu'il n'est pas charitable de se moquer d'un footballeur qui se reprend alors que pour une fois il avait bon. C'est trop facile... C'est un peu comme se moquer de la coupe de cheveux de Roland...

[intervention de Roland Romeyer]

- Elle a quoi ma coupe de cheveux ? Si ! C'est tout du naturel ! Tu veux qu'on parle de ton père ?!?
- Ouh là ! J'avais oublié cette susceptibilité capillaire...

Je disais donc, c'est trop facile, c'est un peu comme se moquer des entraîneurs qui parlent d'eux à la troisième personne du singulier...

[Intervention de Laurent Roussey]

- Tu sais ce qu'il te dit l'entraîneur qui parle de lui à la troisième personne ?!? Tu veux qu'on parle des prud'hommes ! 
- Ouh la... J'avais oublié qu'il était susceptible lui aussi...
- Qui ça "il" ?
- Ben toi...
- Ah... Lui... (*)

C'est trop facile et même honteux de se moquer des joueurs de foot et de leur langage particulier. On sait que les matches il faut les prendre les uns après les autres, qu'ils durent 90 minutes et qu'à partir de là, il faut que les automatismes se fassent et ainsi les individus seront au service du collectif... Et c'est normal que les footballeurs nous le rappellent. Non, c'est vraiment moche de se moquer.
Ce qui compte avec Monsieur Cissokho, c'est qu'il va falloir battre son équipe lors du derby. Le reste n'est que littérature (ou pas).
Mais n'oublions pas ces paroles sages de son collègue footballeur et néanmoins philosophe, Monsieur Ouadou : "il ne faut pas brûler la peau de l'ours avant de l'avoir vendue !"

Foi de Monsieur Caïazzal ! Pardon... zo !

Étonnant, non ?

(*) dialogue honteusement "Pompée" à Jules César, d'après Goscinny en tout cas.