Soyons triviaux mignons tout en nous défiant de la censure
Chat-Pitre XVIII

Dans une ambiance presidentio-présidentielle haute en couleurs z'et dialogues relevés, n'ayons pas peur des mots et soyons triviaux, poils au Marengo !

D'ailleurs, je le dis sans état d'âme : bip !
Ah je le savais ! Je suis président, oui ou bip ? Je ne suis que co, ok ! Mais quand même. Merde ! Ah ! Enfin !

Vile censure je te conchie !

Souvenez-vous, samedi soir. Après cette victoire éclatante, mon Roland, accompagné de ses lunettes fluo et de ses frisettes virevoltantes, et moi-même allons saluer notre ami et néanmoins ami Laurent. Alors que je venais saluer chaleureusement le nouvel héros du Forez, vous n'avez pas entendu ce qu'il m'a dit...

[Retour sur cette scène terrible d'après match grâce aux images d'un film amateur tourné par une chaîne à péage. Les deux présidents viennent féliciter l'entraîneur. Romeyer fait un câlin et s'en va. Mais au moment où l'autre co-président essaie l'accolade, Laurent Roussey lui murmure quelque chose. Nos spécialistes de la lecture labiale ont pu décrypter le message suivant : "touche moi pas ! Tu me salis !"]

Et moi, malgré mon statut de Président (co, on sait !), je ne peux même plus lui répondre "Casse toi pauvre con !"...
C'est moche.

Après quelques coupes, Roland était mort de rire dans les salons :
- Il t'a bien eu mon Laurent, hein !
- Quoi, parce qu'on a encore gagné ?
- Non, avec sa gastro. C'était stratégique.
- ...
- Eh oui, car comme dit le dicton : le chien d'un chiasseur sachant chiasser sans son chien... ne sera jamais accusé d'avoir la rage !

Heureusement que je l'aime mon Roland malgré ses cheveux aussi improbables que ses lunettes !

La censure est une question de con-texte. Et censurera bien qui censurera le dernier !
Manquerait plus qu'on ait un entraîneur bon à Sainté ! Mon bip !

Étonnant, non ?