Nom : Efstathios Tavlaridis, dit Stathis Tvalaridis, ou bien encore Tavla’, pour les intimes.
Nationalité : grecque
Point fort : le coup de boule doublé du coup de coude
Point faible : la relance dans les pieds
Particularité : adore partager les –trop rares- moments de bonheur footballistique avec ses supp’, Verts de préférence !


De sa période grecque poursuivie avec bonheur en terre lilloise, il a gardé ce goût de la cuisine italienne et phocéenne, la vraie, pas cette bouillabaisse de mi-étage servie à longueur de saison par 9T avec un exotisme certes certain mais tellement outrancier que cela en deviendrait presque sordide. A base de coud’-et-franches et de gros coups de tronche jetés parfois mal à propos qui du ballon, qui de l’attaquant adverse, mais aussi cet inénarrable sens de la communion apéricube de l’ambassadeur, Vert à la main, Stathis nous présente aujourd’hui son dessert préféré qui fera plaisir à plus d’un mastre pour son caractère délicieusement alcoolisé quoiqu’un peu éloigné de la cuisine grecque : le tiramisu de fraises au sirop de Banyuls balsamique.

30 minutes de préparation et 15 minutes de cuisson, à laquelle vous ajouterez un temps de latence d’une bonne heure, et, si le compte est bon, vous obtenez, cherry on the tzatziki, le temps d’un match, mi-temps comprise :-)

Alors voilà. Vous préparez tout d’abord un bon caramel pas mou sur la figure de votre vis-à-vis préféré en faisant chauffer le vinaigre balsamique, le Banyuls avec le sucre en poudre jusqu'à ce que le sirop épaississe un peu. Cette action de jeu durera le temps de (Vincent) Planter un pion dans le premier quart d’heure, ces minutes pendant lesquelles vous foutez le feu à GG comme ce n’est plus permis. Puis, vous laissez tiédir, mais pas trop, car après le premier but, il ne faut pas non plus laisser le fer se refroidir trop vite mais plutôt continuer à le battre pendant qu’il est encore chaud comme un Bafé Gomis de gala.

C’est pour cela que pendant cet intermède qui n’en est pas un, vous continuez à vous activer sur le front de l’attaque. Vous lavez, séchez et équeutez les fraises pour finalement les coupez en deux, comme un vulgaire attaquant niçois qui traînerait dans les parages. Vous versez le sirop encore tiède sur les fraises pour les enrober et vous mélangez délicatement le tout. Vous réservez alors au frais 1 heure au minimum.

Après ce temps d’attente, si Stathis a fait bonne garde, ce dont personne ne doute plus, vous vous apercevez que le score est toujours de un à zéro et vous vous servez un bon Vert avant d’égoutter les fraises et de recueillir ainsi le jus de macération qui servira à imbiber les biscuits. Vous battez le mascarpone comme si vous secouiez la tête de Gnougnoux, au fouet électrique, pendant 1 minute, pour le lisser, soit le temps pour Tavla’ de placer le coup de tête victorieux de la dernière journée : celui qui nous emmènera en Europe. Vous ajoutez la vanille et le sucre glace. Dans un autre saladier, vous fouettez la crème fleurette très froide en chantilly (joue pas en D1, ce club ?!). Vous incorporez délicatement le mascarpone à la crème fouettée et vous réservez au frais.

Vous trempez enfin les biscuits dans le jus de macération que vous disposez au fond des verres Verts. Vous y mettez quelques fraises, puis une couche de crème, et vous recommencez l'opération encore et encore jusqu’au troisième but dans les arrêts de jeu. Vous versez le reste du jus de macération en filet sur la préparation et réservez les verrines au frais jusqu'au moment de servir. A y est. Nous y sommes : en LDC !