Les Verts c’est les meilleurs, les autres c’est des branleurs… Ce qui devait arriver arriva. Vous avez sans équivoque élu l’ASSE club le plus con de Janvier.... 

...deuxième titre pour les Verts après celui de novembre, et nous avons avec 36pts l’insigne honneur de devancer désormais nos voisins et néanmoins … voisins de 4pts au général. Lens (3e avec 21pts) puis Marseille (18pts) et le PSG (15pts) sont distancés. Pas évident, hélas que février inverse la tendance macabre.
A vous de juger !


1. SM Caen

A la surprise générale, alors que tous les voyants étaient au vert pour le plus performant des promus, Caen s’offre un psychodrame par mois.
Après l’affaire Gouffran en janvier, février aura vu les Normands alimenter inutilement un contexte conflictuel avec la presse. Après la lourde défaite du Stade Malherbe face à Lens (1-4) l'attaché de presse du club a ainsi annoncé aux journalistes présents lors de la conférence d'après-match une décision radicale : « Aucun joueur caennais ne parlera à la presse ce soir !
Et Franck Dumas, en ce qui le concerne, ne s'exprimera plus jusqu'à la fin de la saison ! ». Ce genre de décision en général destiné à souder les troupes autour d’un ennemi commun n’aura pas sur le terrain produit les effets escomptés et aura simplement écorné l’image objectivement sympathique du club et de son coach.

2. Lille Olympique Sporting Club

Dans une saison que les optimistes qualifieront de transition et que les pessimistes (réalistes ?) considèreront simplement comme ratée, Lille a tenté de faire l’événement en acceptant la proposition de célébrer les 10 ans du SDF. Ainsi fut délocalisé à Saint-Denis son match contre Lyon.
Outre que l’honneur fait ainsi à Lyon paraît déplacé, le LOSC aura perdu une partie de son âme en imposant à ses supporters d’aller à Paris pour voir leur équipe « à domicile ». Comme d’habitude, le SDF aura ressemblé à tout sauf à un stade qui vibre, et dans cette ambiance neutre et feutrée qui leur est si familière, les Lyonnais se sont imposés sans émotion.
Quand on joue, comme Lille, le maintien, on devrait éviter de faire ce genre de cadeaux qui pourrait, qui sait, au soir de la 38è journée peser très lourd.

3. FC Metz

Certes il faut imaginer ce que doit être une saison passée à supporter un club qui squatte la dernière place du début à la fin du championnat. Mais la succession de dérapages en tribunes place forcément le club lorrain en postulant systématique aux RLD du mois. La connerie peut parfois être sympathique, ou simplement ridicule, là elle est juste lamentable. Les insultes à Ouaddou étaient déja inexcusables, mais on pouvait arguer qu’étant le fait d’une seule personne, aucun des 19 autres stades de Ligue 1 n’est chaque week end à l’abri de ce type de dérapage. Les gestes (très) déplacés des sups de la Faction à Gerbeland seulement une semaine après sont en revanche d’autant plus inadmissibles qu’on attendait des supporters messins qu’ils cherchent à faire profil bas ou à restaurer leur image. En matière de connerie, le FCM aura décidément joué sur tous les tableaux cette saison, et on peut se demander s’il se relèvera aussi vite que précédemment de sa prochaine relégation.

4. AS Monaco

L’arrivée de Ricardo ressemblait déjà à une erreur de casting pour un club qui a toujours cherché à proposer du beau jeu. Mais à défaut du flacon, on pouvait imaginer que l’ASM goûte l’ivresse des résulats.
Raté, sur toute la ligne. Alors à défaut de feu d’artifice sur le terrain le club princier fait dans le bouquet final ay rayon conneries : côté recrutement avec Gonzalez, Pokrivac, Almiron et Fabio Santos Romeu, touche exotique supplémentaire apportée au mercato à un effectif monégasque qui n’en manquait déjà pas (d’exotisme), côté  supporters avec les joueurs pris à partie dans les parkings de Louis II après la fessée girondine, et côté joueurs enfin avec les bourre-pifs échangés par Sambou et Cufre à l’entrainement.
Un tel étalage vaut bien quelques suffrages…

5. AS St-Etienne

En ce mois de Mardi Gras, Laurent Roussey se déguise en Médor : " Quand on veut tuer un chien, on dit qu'il a la rage. Cette défaite fait sans doute plaisir à certaines personnes à Saint-Etienne. Si j'ai savonné la planche à Hasek la saison dernière? Je peux me regarder dans une glace. On peut par contre se demander pourquoi cette suspicion a été véhiculée par un manager qui fait partie de la cellule de recrutement de l'ASSE?
On peut donc se demander si on n'a pas plutôt savonné la planche à Laurent Roussey."

Strasbourg est décidément une destination maudite en février pour les Verts, et la déclaration de Roussey ressemble finalement plus à un appel au secours qu’à une poussé de parano. La Rousse met en effet le doigt sur ce qui plombe et plombera notre club semble-t-il éternellement : les dissenssions internes. Et même si le pire (la descente) semble pouvoir être évité, les sons des deux cloches qui dirigent le club sont tellement dissonnants qu’on a du mal à imaginer que l’avenir des Verts soit un jour rose.

Et maintenant... A vous de voter ! http://www.poteaux-carres.com/rld.php