Dimanche les Verts iront au Mans pour un match charnière face à un compagnon d’infortune. Une victoire nous permettrait de fantasmer sur un hiver au chaud pelotonné au creux du ventre mou. Une défaite validerait notre inscription pour un terrifiant championnat à 4 avec Le Mans, Boulogne et Grenoble

Quelques desiderata-miflu pour ne pas prendre l’hiver en grippe:


- Que Bergessio arrête de faire briller les gardiens et caresser les poteaux

- Que muscles, tendons et ligaments se contractent, s’étirent, soutiennent, se tendent mais évitent de nous présenter la f(r)acture à la fin du match

- Qu’Alain Perrin perde un peu cette vilaine habitude de nous concocter des compos-surprise

- Que Dimitri ne soit pas condamné à se les geler dans son costard (à Payet, forcément) sur le banc

- Que Ben avoine sa défense, qu’il la dirige avec autorité et classe car il en a l’étoffe

- Qu’Hautcoeur de la tempête, Yohan râtisse mais ne se prenne pas pour un 10

- Que dans le vent mauvais, Gelson la révolte

- Que Mirallas et N’Daw arrêtent de chercher à nous convaincre que pour 4 briques, t’as plus rien

- Que possession rime avec pion, consécration et célébration

- Qu’Ilan nous rassure sur le caractère très ponctuel de sa rechute «tête baissée-ballon collé au pieds»

- Que nos défenseurs arrêtent de simuler les duels aériens sur corner (Cédric, si tu nous lis…)

- Qu’ils contredisent les 19 entraineurs de France qui pensent que face à Sainté il suffit de presser haut pour faire vaciller la défense

- Qu’enfin quelqu’un (mais qui bordel?) nous fasse oublier les coups francs de Machado

- Que Trafalgar, Sort, Sâle, Bambou, Tordu laissent la place à Fumant, Bol, Maître, Génie à l’heure de commenter les coups de la partie

- Qu’on évite de donner du grain à moudre à tous les pompiers pyromanes, cons-sultants péremptoires et/ou basques et commentateurs lapidaires qui peuplent la bande fhaine

- Que Janot nous refasse le coup de la bataille navale

- Qu’on évite de démontrer que la crise d’automne n’est pas qu’une spécialité parisienne

- Que transpiration et serrage de coudes sur le pré riment avec étreinte et levage de coudes sur le zinc

- Qu’on soit fiers de nos Verts, tous simplement