Difficile ce mois-ci d'imaginer ne pas voir revenir à grande vitesse dans la ligne droite d'auteuil (ou de boulogne, on les con-fond), casaque bleue nuit, l'un des traditionnels animateurs des Kita d'or...
Olympique Lyonnais
Le terrain leur souriant de nouveau, nos z'honnis voisins ont défrayé la chronique en coulisse. Ainsi dans Le Progrès, Etienne Tête, un adjoint Vert (y a pas de secret) au maire de Lyon s'interrogeait sur les conditions d'introduction en bourse du club, se demandant si Aulas n'a pas "sciemment sous estimé les difficultés de réalisation pour favoriser l'entrée en bourse et si, aujourd'hui, OL Groupe a encore les moyens de l'exécution du projet". Le document de base ayant servi à l'introduction du club en bourse en 2007 évoquait "une mise en service en 2010/2011". Opposant déclaré au projet rappelle qu’on parle désormais d’une livraison fin 2014. Considérant que les actionnaires ont été floués il a saisi l'Autorité des marchés financiers (AMF). On s'étonne tout de même qu'il ait attendu si longtemps pour monter au créneau. Reprenant Coluche, on aurait pu dès le début lui dire au sujet des actions OL : "Tant qu’ils trouveront des cons pour en acheter ".
Montpellier HSC
OGC Nice
Paris Saint-Germain
La connerie tous azimuts. Les supporters pourrissent leurs dirigeants, l'entraîneur tance ses joueurs, les joueurs baffent les journalistes, et cerise immonde sur cet écoeurant gâteau : les supporters se tapent dessus dans une guerre des gangs hallucinante qui dans la sous-catégorie connerie "supporterienne" place définitivement Paris très au dessus de la con-currence. Quand la connerie devient une question de vie ou de mort, on n’a plus envie de rire.
Stade Rennais
Avec Rennes on revient à une connerie plus classique, limite anodine. Pour une victoire emballante contre Bordeaux combien de matchs manifestement lâchés que ce soit contre Quevilly en coupe, ou à Auxerre ou Montpellier en championnat. La motivation des joueurs est-elle à la hauteur des moyens investis par le club et de l'exigence d’Anto ? La crise n'est pas là. Pas encore.