Pleurons pour tenter de noyer le poisson
L'Ivre III
Chat-pitre 84
Vert-c'est 18
PSG-ASSE : 3-0
De nombreux... quelques... enfin un supporter m'a écrit cette semaine (et encore, c'était Roro...) pour m'encourager à persévérer... non... à verser Perrin... non... Ah, oui ! A virer Perrin ! Parce que le match contre le PSG, c'est la tempête qui fait déborder la Loire ! Pas franchement fluctuat nec mergitur... Mais quelle...
[une voix tremblotante semblant venir d'outre-tombe l'interrompt : "Les Verts ! Les Verts outragés ! Les Verts martyrisés ! Mais les Verts libérés... de Perrin !"]
- Roland, avec ton accent, ça ne marche pas ton imitation de De Gaulle !
Je disais donc, avant d'être grossièrement interrompu par le Général, mais quelle douleur de perdre ainsi son enfant... Perrin, c'est comme toi, ô supporter stéphanois ! Vous êtes ma famille ! On m'a reproché de larmoyer sur moi, mais quand je vous parle de moi, je lui parle de lui, je te parle de toi, ô supporter stéphanois, enfin... je vous parle de vous ! Comment ne le sentez-vous pas ? Ah ! Insensé qui croit que je ne suis pas toi !
[nouvelle intervention "discrète" de Roland Romeyer : "Depuis que l'équipe joue toutes les journées les Misérables, il se prend pour Totor, Bernard..."]
- Je t'ai entendu Roland ! Et sache que...
[Il a du mal à contenir ses larmes...]
... sache que... Je suis aussi très malheureux de ne t'avoir pas donné de bonheur à toi non plus... [il essuie deux ou trois larmes]
- C'est pas grave Bernard, viens me faire un câlin !
- Heu, non... à la conférence, j'ai l'impression que tu m'as déplacé une vertèbre quand tu as voulu me consoler... Peut-être qu'un Vincent "Oignon" m'aurait été davantage utile que tes grosses bourrades dans le dos, parce que là, j'ai même pas de quoi remplir un aquarium...
Étonnant, non ?