Arles Avignon
C’est des gourmands à Arles. Ils veulent faire le doublé. Les Kita de septembre après ceux d’août. Alors ils mettent le paquet. Le principe de l’arlésienne normalement c’est un événement qu’on annonce depuis longtemps et qui n’arrive pas. A Arles Avignon, ils font de l’arlésienne inversée : la connerie s’est installée tout de suite et ne veut plus partir : départ de Duverne (accusé par le président d’avoir menti), licenciement d’Estevan, présence en tribunes des bannis (Estevan et l’ex-président), tout y passe et le club poursuit son chemin de croix à la grenobloise, direction Ligue 2.
Lens
Allez, pour redonner le moral aux gars du ch’Nord, on leur rappelera que 3 mois avant de briller, Payet mettait devant tout GG médusé un coup de tronche à Matuidi. N’empêche, l’échange de taloches entre Kovacevic et Demont à Sochaux vient conclure un mois bien rempli en matière de dérapages, puisqu’il avait démarré par les débordements du public de Bollaert (jet de projectiles sur le juge de touche) à l’occasion du derby perdu contre Lille (1-4). Martel a décidé de titiller ses joueurs (« quand ils sont sur le terrain ils deviennent antipathiques ») et protège pour l’instant Wallemme. Mais face à la menace réelle d’aller faire un tour à l’étage du dessous, on imagine que l’Jean-Guy sent de plus en plus présente l’ombre de Santini.
Lyon
Les déclarations d’Aulas à l’issue du derby pour flatter le « bon peuple » gone sont à la mesure de la frustration ressentie par un homme qui a toujours fait, parfois jusqu’à l’irrationnel, de la suprématie locale son objectif suprême. En dégré d’ignomnie, son populisme devant le virage Nord de Gerland n’avait d’égale que son agressivité et sa paranoïa la semaine précédente face au journaliste de Canal l’interrogeant à l’issue de la défaite à Bordeaux. Au dela des titres éventuels on a une garantie, Aulas vivant, Lyon ne sera jamais un club populaire.
Nice
8357 spectateurs de moyenne à Nice, malgré la réception récente de Bordeaux et Rennes. Soit la 19ème affluence de Ligue 1, seul Monaco fait pire. Arles, sans stade, sans Histoire (mais avec beaucoup d’histoires), et sans résultat attire en moyenne 4 000 spectateurs de plus que Nice, pourtant cinquième ville de France ! On ne peut même pas dire que les résultats niçois justifient une bouderie particulière du public. On peut encore moins dire qu’à défaut de la quantité, ils ont la qualité quand on sait de quels agissements les supporters du Ray sont capables. Cela n’est certes pas une nouveauté, mais ça n’en mérite pas moins une mention spéciale aux Kita d’or.
PSG
Rien de très spectaculaire dans la bêtise parisienne en cette fin d’été. Mais juste un épisode qui ne grandit pas le club et n’aide sans doute pas à cimenter le vestiaire : celui de l’exclusion de Rothen. Si Gourcuff a longtemps joué le rôle du gendre idéal du foot français, Rothen fait, lui, office de parfait bouc émissaire. En ostracisant ainsi le blond le plus détesté de la Ligue 1, les dirigeants prennent le risque d’en faire une victime. Et quand la victime en question est un très bon client des médias, l’histoire peut vite se retourner contre le club. Alors que les huissiers de justice débarquent au camp des loges pour visiter le loft de Rothen, on se dit qu’une séparation à l’amiable serait plus intelligente.