Comme après chaque match, retrouvez l'avis des Potonautes après la rencontre. Aujourd'hui, on se penche sur la piteuse défaite à domicile face au promu Manceau, au terme d’un match insipide logiquement perdu.
Ce week-end dans "La Ligue 2 est un bourbier où les adversaires ont la TV et s’en servent pour nous contrer facilement", les Verts recevaient une équipe du Mans tout à fait accessible sur le papier. Mais la dynamique récente constituée de victoires très limites et de contre-performances sur le plan comptable s’est vérifiée, avec une défaite somme toute logique, la seconde de suite à domicile. Sans inspiration, l’ASSE a livré une copie fade, en dehors de quelques éclairs de génie qui n’auront pas suffi cette fois à cacher la misère. Il faudra vite sortir de cette spirale et retrouver l’équipe conquérante du début de saison pour rester dans la course à la montée qui, si elle n’est pas du tout compromise pour l’instant, deviendra vite une chimère si les performances ne reviennent pas.
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Capitaine fatigué d’encaisser mais qui en a encore pris trois, Larsonneur divise sans trouver beaucoup de défenseurs. Ses notes sont majoritairement entre 3 et 5. Notre fidèle potonaute Viva hate raille : « Le jour où il arrête un pénalty, on gagne la C1. » La légende dit que Poteau Gauche lui aurait répondu qu'on vérifiera ça dans deux ans tout au plus, tandis que Couramiaud vise la coupe aux grandes oreilles pour cette fin de saison, il faudra que quelqu'un lui dise. LBV de son coté pointe « un pénalty de plus où il s’écrase sur ses appuis ». Malgré tout, d’autres comme Danish ou xavlevert55, concèdent qu’il évite un score plus corsé, sans être décisif pour autant. Obénit, lui, tique sur « une attitude qui met le feu aux poudres ».
En défense, le retour de Maçon n’a pas convaincu bien que certains lui trouvent des circonstances atténuantes après une si longue période au placard. Les notes oscillent globalement de 2 à 4. « Rien de fou, il reprenait » tempère STEFE, quand grim73 parle d’une « défense catastrophique sur le premier but ». Ferreira concentre les griefs avec des notes rarement au dessus de 3. « Cataclysme » lâche Viva hate ; « tacle grotesque sur le 2e but » ajoute Obénit ; fufifu42 avec humour lui donne une mention « formation boucher-charcutier ». Espérons qu'il puisse se reconvertir chez Despinasse à défaut de s'imposer dans l'arrière garde Stéphanoise. Moins visé, Nadé hérite de notes de 4 à 5 mais n’échappe pas pour autant à la critique : « le Micka des très mauvais jours » pour grim73, quand d’autres estiment qu’il « a tenu la baraque » au regard du naufrage de son binôme. La vie semble plus compliquée pour Mickaz sans Chico à ses cotés. Enfin, Annan est le moins mal jugé (4 à 6) : « actif mais brouillon » (Philou chtencolune), « le plus engagé » (Obénit), avec une activité offensive remarquée mais inconstante. Ca reste insuffisant pour une défense certes décimée par les suspensions et les blessures.
Au milieu, Tardieu porte l’équipe à bout de bras : meilleures notes de la soirée (5 à 7) pour un doublé qui entretient l’espoir. « Superbe coup franc » salué par tous, avec des références logiques à Platini. Malgré tout, beaucoup soulignent que ses deux buts ne doivent pas cacher son match très faible en dehors de ses deux CPA, et son déclin actuel. Titin21 résume : « 5 pour son doublé, sinon 2 dans le jeu ». Miladinovic laisse des regrets mais aussi des promesses. Ses notes vont globalement de 4 à 6. Son tir sur le poteau fait basculer la perception : « à quelques centimètres d’un des buts de l’année » (grim73). Du ballon, des initiatives, mais une constance à trouver. On note tout de même que si personne n’attendait Igor sur le terrain cette saison, il est aujourd’hui le leader du milieu. Le football va décidément très vite. À l’inverse, Jaber traverse le match comme un fantôme, sanctionné de notes allant généralement de 3 à 4. Carton précoce, manque d’impact : « Jaber le Casper » tacle Obénit. Certains notent tout de même que sa potentielle blessure peut être une cause à ses dernières performances très moyennes.
Boakye obtient des indulgences avec une fourchette de 3,5 à 5 malgré quelques notes plus basses que ça. « quelques bonnes inspirations » (vertderennes) et du volume, sans concrétiser. LBV pique : « tranchant parfois… mais en mode couteau à beurre ». Ca aurait du suffire pour quelques tartines de rillettes, mais visiblement, ça n'a pas été le cas. Stassin cristallise la frustration et prend de 1 à 3,5. « Transparent », « indigne », « fantomatique » : le lexique se répète. Enfin Davitashvili est sanctionné de notes de 2 à 4,5 environ. Comme contre Montpellier, il commence par une énorme occasion dès la 40e seconde, qu’il ne met pas cette fois, puis disparaît. « Un p’tit tour et puis s’en va » (inconnuvert). Obénit soupire : « dommage qu’il n’ait joué qu’un quart d’heure… »
Au niveau des remplaçants, Stojkovic, Cardona, Moueffek n’ont rien apporté, avec des notes de 0 à 3, et un verdict unanime — ils n’ont rien changé. grim73 parle d’« entrées catastrophiques », Philou chtencolune d’un groupe « pas en rythme ». STEFE plaide cependant pour Cardona : il « devrait tourner avec les trois autres, pas être leur remplaçant ».
Enfin, la sentence est unanime pour Horneland : 0 à 1 quasi partout. « Schéma usé jusqu’à la corde », « coaching nullissime », « lisible pour tous les coachs adverses ». Viva hate tranche : « La farce a assez duré. DEHORS ! » L’arbitrage est voué aux gémonies (de « pitoyable » à « invraisemblable »). Mais la plupart concèdent qu’il n’explique pas la défaite : « Ça n’a toutefois aucun impact sur le résultat » comme le dit très justement notre fidèle contributeur vertderennes.
En conclusion, la réception du Mans est une nouvelle désillusion collective pour les Potonautes, où les mêmes maux se répètent : défense friable, manque d’impact au milieu quand Jaber décroche, duo offensif Stassin–Davitashvili intermittent et plan de jeu trop prévisible. Tardieu sauve l’apparence avec un doublé et Annan / Miladinovic arrachent péniblement la moyenne ; pour le reste, nos tribunes du forum voient une équipe « sans logique » (LBV) et un staff à court de solutions. Il faudra plus qu’un sursaut : des choix forts et une idée claire pour enrayer cette spirale qui, à domicile, finit toujours par la même addition.

Potins